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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:15

Les élections présidentielles béninoises viennent de subir un nouveau décalage. La première date transportée d’urgence du 27 février au 6 mars derniers aura été duré le règne d’une étincelle. Pressé comme un ange à la queue allumée, Arifari Bako a livré à la Céna un scandaleux fichier que dénoncera un peu plus tard certain membre de la Céna. Tactique d’opposants ou réalité réelle ? Toujours est-il que de criardes incohérences sont constatées dans la réalisation du fichier Bako. Cet état de chose n’augure pas d’une période post électorale apaisée. C’est pour cela qu’il fallait s’asseoir et prendre certaines décisions en concordance. Le bec a été cloué à une opposition qui, peut être est à l’origine du cafouillage qui s’est installé. Les syndicalistes contrecarrés par un ‘’occupez-vous de vos oignons’’ s’est rangé. Le cirque des anciens présidents, ces ‘’hommes d’honneur’’ s’en est mêlé. La société civile a rugi. Vrombissement opportun ou agitation inutile ? De toutes les manières, c’est la communauté internationale qui est venu tirer sur les ficelles. Il aura fallu l’intervention de cette communauté internationale, ce mauvais présage dont l’arrivé en certains lieux a ombragé le destin de bien de nations pour que le scrutin présidentiel soit repoussé. Comme si les béninois étaient désormais devenus incapables de régler leur propre problème. Comme si le génie béninois n’est plus assez fort pour faire face à son destin. Comme si nous n’étions plus intelligents. Comme s’il faut une contingence de casque bleu ou blanc pour forcer la tête et le cœur de nos politiques à être responsables. Les intérêts des béninois sont classés en second plan. Et nous pouvons, à présent pleurer. Pleurer d’avoir toléré l’intolérable. Et nous pouvons, à présent crier. Crier de nous avoir longuement tus. Et nous pouvons, à présent agir. Agir pour montrer que nous existons toujours. En cela, l’on reconnait le béninois. Et cette fois encore, nous montrerons au monde que nous n’avons guère changé. Et que nous sommes restés les mêmes. Pour le bien. Pour la justice. Pour la paix. Et pour l’exemple aussi.

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