A cette rentrée scolaire, il est revenu au Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) Eric Kouagou N’DA, que des promoteurs d’établissements privés d’enseignements maternel et primaire et de formation d’instituteurs, non autorisés, posent déjà des affiches publicitaires et passent des communiqués invitant les parents à inscrire les enfants dans leurs établissements.
Ce qui est inacceptable car, conformément aux dispositions de l’article 20 du décret n° 2007-279 du 16 juin 2007 fixant les conditions générales de création ou d’ouverture, d’extension, de scission, de gémination, de transfert, de fermeture, de changement de dénomination et de fonctionnement des établissements privés, « il est interdit, sous peine de fermeture, d’ouvrir un établissement privé avant d’y être autorisé par arrêté du Ministre en charge des enseignements maternel et primaire ». Fort de cette prescription et préoccupé par l’amélioration de la qualité de l’offre éducative, le Ministre N’Da a lancé un communiqué mettant en garde les promoteurs d’établissements privés relevant de sa tutelle et non autorisés qui s’obstineraient à ouvrir leurs écoles, sous peine de fermeture.
Et cette fermeture a effectivement démarré depuis lundi dernierAinsi, plusieurs établissements privés non autorisés ont été purement et simplement fermés par les cadres du MEMP envoyés sur le terrain par l’autorité ministérielle. Au total, 46 établissements privés non autorisés répartis comme suit ont été fermés : Atlantique-Littoral : 24 ; Ouémé-Plateau : 12 ; Mono-Couffo : 5 ; Zou-Collines : 3 enfin Atacora-Donga. :2. La répression continue tout au long de la semaine. Cette action répressive de bon augure vise donc l’assainissement de l’offre éducative pour le rayonnement de l’école béninoise.