Le marathon de Saint François de sales a grandi et occupe dorénavant une place de choix dans le cœur des habitants de la cité des Kobourou. A dix (10) jours de cet évènement dont on parle déjà au-delà des frontières nationales, les organisateurs font les dernières mises au point.
Le point à 10 jours du marathon
Le père Guillaume Kambounon et une partie de son équipe se sont rassemblés ce samedi dans l’enceinte de la paroisse saint François de sales de Okédama, un quartier situé à l’entrée de la ville de Parakou en venant de Cotonou. Et c’est justement de cette partie de la 3e ville du Bénin qu’un millier d’athlète partira ce samedi 12 février 2011. Avant ce jour, l’heure est aux dernières informations et retouches. C’est à cet effet que le docteur Zinflou a été invité pour sensibiliser les populations de cette ville sur les bienfaits du sport en général et du marathon en particulier. Au cours de son exposé, le docteur n’a ménagé aucun effort pour toucher du doigt ce côté bienfaisant du sport que les hommes ne perçoivent pas. « le sport est toute activité physique au cours de laquelle nous dépensons de l’énergie », a-t-il soutenu. Et c’est d’ailleurs pour cela, a-t-il renchérit qu’il ne comprend pas les gens quand ils viennent lui demander une dispense aux activités sportives alors qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de courir pour sauver un enfant qui tombe d’un arbre. Ce constat est juste et pour cela, les oblats de saint François de Sales se sont assignés comme objectif d’éduquer les populations à prendre soin de leurs corps par l’entremise du sport. La réédition du marathon salésien entre justement dan ce cadre. Selon les propos du docteur, le sport quoique bienfaisant pour le corps peut aussi, dans certaines mesures se révéler un danger pour lui. Pour limiter ce risque, une invite à été faite pour les visites médicales.
Le père Guillaume Kambounon à propos des préparatifs
Tout semble être prêt pour cette 4e édition du marathon salésien. L’on attend, comme l’a souligné l’organisateur des athlètes venant d’autres horizons mais aussi des journalistes qui ont promis faire un tour à Parakou dans le cadre de ce marathon. Et pour cause, le marathon salésien s’est déjà fait un nom parmi les plus grands marathons du monde. Pour réussir cet évènement de taille, plusieurs précautions ont été prises. Il s’agit entre autres du problème sécuritaire qui sera géré par les forces de l’ordre de la ville. Une équipe de 80 à 100 hommes en uniforme est attendue de même que des moyens motorisés. Cette équipe sera formée d’une délégation de la police, de la gendarmerie et des sapeurs pompiers. Tout cet arsenal sera appuyé par une formation de la paroisse saint François de sales. Ainsi, les athlètes pourront courir tranquillement, sans être gêné par les véhicules ce samedi, un jour où les convois de voitures d’occasion transitent vers le Niger. La mise en place de ce dispositif permettra d’avoir un agent des forces de l’ordre sur chaque 500m. Le pari semble donc être gagné d’avance sur le plan sécuritaire. De plus, des dispositions sont prises pour que les athlètes soient ravitaillés sur tout le trajet. A cet effet, nous dira le père Guillaume Kambounon, il été prévu plusieurs ponts de ravitaillement où les coureurs auront de l’eau, des boissons glucosées et des biscuits. Par ailleurs, les athlètes bénéficieront aussi des chants et danses d’une population décidée à accompagner le marathon salésien. Guillaume Kambounon a d’ailleurs, ironiquement invité les coureurs à attendre pour esquisser quelques pas de danse s’ils en ressentent l’envie. Pour pallier à tout risque, il a été prévu cette année une visite médicale gratuite pour toute personne inscrite. Apparemment, tout est prêt et les coureurs sont invités à s’inscrire au plus vite afin d’alléger la tâche au secrétariat. Mais la participation au marathon salésien est subordonnée à au respect de l’heure. Tous les athlètes désireux de courir les 42,195 km sont priés d’être à l’heure puisque le départ pour Tchatchou d’où leur course sera lancée est prévu pour 4h. Le départ des 20 et 10 km aura lieu à la paroisse saint François de Sales de Okédama. Vivement que ce samedi arrive vite.