L’heure est à une course folle chez les principaux acteurs intervenant dans l’organisation du marathon salésien de Parakou. Plus qu’une vingtaine de jours et le marathon devra avoir lieu. Quelque soit les précautions que l’on a su prendre, il y a toujours de petits réglages de dernières minutes à faire. Et les organisateurs suent actuellement… afin que la fête soit encore plus belle !
Cette pression… qu’il faut pourtant accepter
Les organisateurs du marathon St François de Sales ne dorment plus sur leur laurier. D’ailleurs, l’ont-ils jamais fait ? Une édition passe que déjà, dès le lendemain, ils se jettent à nouveau à l’eau afin de préparer l’édition suivante. Les dernières semaines qui précèdent chaque édition de la fête sportive de Parakou sont particulièrement stressantes. La sœur Chantale, qui donne un coup de main à l’organisation du marathon de Parakou ne niera pas ce constat. Tous les samedis et dimanches, se rend t-elle au stade municipal de la ville afin de prendre des inscriptions. Elle a réussi à dompter le froid matinal engendré par l’harmattan. Entre quelques petites foulées, les coureurs sont servis. Pendant l’entre fêtes, les radios de la ville de Parakou ont été prises d’assaut par une équipe du comité d’organisation. Sensibilisation par rapport aux avantages du sport, appel pour une prise de conscience des populations face aux soins qu’elles doivent porter à leur santé. Portant, ces vas et viens ne seront que les prémices d’une suite d’activités harassantes. Et pourtant, Parakou espère une nouvelle édition de son marathon et ses organisateurs doivent mettre les petits plats dans les grands afin de la lui offrir. Le Père Guillaume, la semaine dernière plus enragée que jamais à cette approche du marathon a parcouru les radios et télévisions de la ville afin de mettre à leur disposition le spot publicitaire, présentateur de la nouvelle édition. Depuis ce samedi 19 janvier 2013, ces spots passent déjà et attisent l’ardeur des populations béninoise. Vivre dans la hantise de l’arrivée de ce 9 Février 2013. Que vivre aujourd’hui l’euphorie des jours à venir est bien pénible. Ces étrangers qui vont venir encore une fois et envahir les rues de la cité des Kobourou. Le jour du marathon. Ah, quelle journée. Ces coureurs habillés de milles et une couleurs. Cette liesse populaire. La fête d’un seul jour peut être mais le souvenir de toute une année. Les parakois attendent. Mais impatiemment…