La situation sociopolitique béninoise actuelle inquiète plus d’un. La grève des enseignants et la position du gouvernement par rapport à la question ; la révision de la constitution, objet de débats ce jour à l’assemblée nationale. Le débat est le même. D’une manière ou d’une autre, les moindres décisions prises au sommet de l’Etat ont des répercussions incontestées sur le citoyen lambda. Tous les citoyens béninois ne le savent certainement pas. Joseph Djogbénou, lui, le sait. Dès lors, il est de son devoir d’en informer les autres. C’est dans cette démarque qu’il était hier sur une radio de la place. Au cours de ce débat, il a donné son appréciation sur la situation de l’école béninoise. Déplorant ce mouvement qui maintient les élèves à la maison, il a pourtant souligné que le gouvernement ne règle pas le problème avec la méthode qu’il faut. Pour cela, il conseille à l’Etat d’assumer son rôle de protection des citoyens en continuant les dialogues avec les grévistes. Par ailleurs, l’agrégé des facultés de droit, angoissé a exprimé ses craintes sur la procédure de révision de la constitution en cours au parlement. Pour l’avocat, il se méfier de cette procédure car, à l’entendre on ignore où elle nous mène. Ces propos seront justifiés par le tabou qui couvre l’intention. Il est un fait que les citoyens ignorent encore le contenu de ce texte. Dès cet instant, il est normal qu’il suscite des craintes. Pour ne pas laisser les choses continuer dans ce sens, l’enseignant a appelé les uns et les autres à dénoncer et à donner leur point de vue sur tel ou tel autre aspect de la gestion des affaires publiques. Le seul pouvoir dont dispose le citoyen pour se faire entendre.