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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 12:29

groupe d’athlètes en entrainement

Le Marathon salésien imprime de plus en plus une nouvelle orientation au sport dans la région du nord du Bénin. Parakou, pôle par excellence de l’expérimentation de cette nouvelle philosophie qui privilégie les disciplines sportives de masse au football, est en passe de devenir un terrain fertile pour les futurs athlètes béninois. 

L’après prologue

 Il est observé, depuis l’avènement des salésiens de Parakou une forte affluence vers les sports de masse. La ligue Borgou-Alibori de l’athlétisme se fait particulièrement remarquer dans le domaine. Au cours de ces dernières années, elle a recruté nombre d’athlètes. Ces nouvelles recrues, constituées en majeure partie de tout petits enfants travaillent avec beaucoup de rigueur. Suivant une fréquence de trois entraînements  par semaine. Ces athlètes travaillent d’arrache pied afin de se positionner au cours des prochaines compétitions nationales, régionales et internationales. Par ailleurs, la ligue n’est pas seule à promouvoir ce sport  à Parakou. De part et d’autres de la ville, il n’est plus étonnant de voir six ou dix jeunes courant en groupe. Parallèlement, la pratique du football prend du recul. Le temps des entraînements dans les coins de rue ou sur des terrains improvisés est passé. Maintenant, l’on ne parle plus que marathon ou athlétisme. Au stade municipal de la ville, délaissé depuis par les joueurs, seuls les athlètes règnent en maître. Loin du stade, désormais gouverné par ces athlètes, les quelques rares footballeurs qui y viennent encore ont dû, solitairement,  se contenter du terrain de handball. Signe de résistance ou délire d’une discipline en agonie ?

groupes-d-enfants-recrutes-par-la-ligue-Borgou-Alibori-h.JPG

Et alors ?

Parakou n’improvise pas. Elle n’est qu’annonciatrice d’un nouveau destin pour le sport national. Quelle expérience avons-nous faite avec le football ? Quel résultat avons-nous atteint ? Les débats sont, de plus en plus axés sur l’union nationale. Or, le football, même s’il se portait bien, il est loin de jouer ce rôle. Les sports de masse eux, se proposent aujourd’hui de jouer le jeu ? Un sport qui fait battre, non seulement le cœur d’un athlète mais celui de tout un peuple uni, une nation tenue en haleine, le temps d’une course. L’expérience des salésiens qui ne sont qu’à leur 4e édition est fort édifiante. Il faut être à ce rendez- vous devenu déjà international pour remarquer à quel point la population qui vient de prendre contact avec cette discipline y met de son cœur. Femmes et enfants, sans avoir un intérêt immédiat restent alignés tout le long du trajet pour soutenir, féliciter et encourager les coureurs. Du cœur, du soutien, de la solidarité. En un mot, l’Union, c’est bien ce que promettent ces disciplines de masse en plein essor à Parakou.

groupe-d-athletes-en-entrainement.JPG

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