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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 10:56

police-belge.jpg "Une demande d’entraide judiciaire nous a bien été adressée. Nous sommes en train de l’exécuter"

Source : http://www.lalibre.be/actu/international/article/774863/le-president-devait-mourir-a-bruxelles.html

Remplacer les médicaments d’un chef d’Etat par un poison mortel : un scénario machiavélique digne d’un film d’espionnage. C’est pourtant ce qui se serait passé il y a une quinzaine de jours à Bruxelles avec un complot - déjoué - qui aurait visé Thomas Boni Yayi, président du Bénin. La justice béninoise est convaincue de la réalité des faits et a arrêté des proches du Président. Elle a fait appel à son homologue belge à qui elle a demandé des devoirs d’enquête.

Nous sommes le 17 octobre. Président en exercice de l’Union africaine, M. Boni Yayi est à Bruxelles avec une délégation.

Il y a notamment une de ses nièces, employée à la présidence et le Dr Cisse, son médecin personnel. Selon le parquet de Cotonou, ils auraient joué, avec un ex-ministre du Commerce et de l’Industrie, un rôle déterminant dans la tentative d’empoisonnement de leur Président.

Le médecin et la nièce se seraient vu promettre la somme d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) chacun s’ils réussissaient à faire ingérer au Président des médicaments mortels à la place des Dafalgan, les antidouleurs qu’il prend habituellement. Selon le procureur, l’ancien ministre aurait réceptionné un colis contenant les pilules empoisonnées arrivé par avion à Cotonou. Ils sont tous les trois derrière les barreaux.

L’instigateur du complot serait un homme d’affaires béninois, Patrice Talon. Il aurait remis les pilules au médecin - qu’il avait déjà rencontré à New York pour connaître les médicaments prescrits au Président - et à la nièce à Bruxelles. Mais celle-ci s’en serait ouverte à sa famille. Ce qui aurait fait échouer la machination.

Patrice Talon, un magnat du coton, a été un proche du Président. Il a sponsorisé ses campagnes électorales mais était depuis quelques mois en bisbille avec M. Boni Yayi. La justice béninoise a lancé un mandat d’arrêt international contre M. Talon. Cotonou a aussi fait appel à la justice belge.

"Une demande d’entraide judiciaire nous a bien été adressée. Nous sommes en train de l’exécuter", confirme ainsi Eric Van der Sypt, porte-parole du parquet fédéral. Aucun dossier n’a cependant été ouvert à Bruxelles et il est très peu probable que le parquet fédéral le fasse. Personne n’est recherché en Belgique. Vu que l’enquête est béninoise, M. Van der Sypt se refuse à dévoiler la nature des devoirs d’enquête, qui, dit-on de bonne source, ont notamment consisté en une visite dans le grand hôtel bruxellois où M. Boni Yayi a séjourné.

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