Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

Texte Libre

Recherche

29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:30

le gouvernement et les syndicalistesYayi - soucieux

Þ   Gouvernement et syndicats, complices d'un drame ?

Þ   Qui portera la couronne d’une deuxième année blanche au Bénin ?

Le compte à rebours pour le décompte précieux du temps dans une marche funeste vers une année blanche a démarré. Encore quelques jours et l'année ne sera plus valide. Face à ce qui obscurcit les pensées des parents d'élèves, les premiers acteurs d'une crise qui se joue de l'avenir des apprenants, se " déchirent " encore dans du " ôte-toi pour que je m'y mette ". Dans ce duel où ce sont des innocents qui réclament juste le savoir, le gouvernement dans un raisonnement distillé par le premier des ministres, affronte un front des syndicats décidés à avoir ce qu'ils jugent être un acquis. Et pendant ce temps, les classes sont désertes et la cervelle des enfants se vident de sa substance fabriquée dans le moule de " intelligentsia ". Que devient alors l'école béninoise ? Qui osera porter la couronne d'une deuxième année blanche au Bénin ? Dans ce combat de " gladiateurs ", seul le temps est le vrai ennemi d'un système éducatif déjà agonisant.

todjinou.jpg 

L’après prologue

De tout le gouvernement, Pascal Irenée Koupaki était considéré jusque là par la collectivité des grévistes comme étant le meilleur lecteur de l’article 3 du décret 2011-505 du 05 août 2011. Seul espoir d’un syndicalisme critiqué à bien des égards, le Premier Ministre du régime Yayi a mis fin à ce quiproquo qui risque de le placer dans une mauvaise posture auprès de son patron. Plus que deux semaines de grève pour colorer l’année de cette couleur effrayante ! L’urgence de la situation a accouché la tenue d’un Conseil des ministres extraordinaire qui n’aura servi qu’à renvoyer les grévistes à la citoyenneté et à l’amour de la Patrie. Les temps sont durs pour le gouvernement qui ne peut plus alourdir ses charges salariales. Il crie alors haro sur les enseignants qui doivent reprendre leur job afin de ne pas être soumis à la redoutable épreuve des défalcations ou être remplacés par les appelés au service militaire. Pour le camp adverse, niet, pas question. C’est de la discrimination. Tous les mots semblent, pour les enseignants être appropriés pour caricaturer la mauvaise foi du gouvernement. Chose promise ; chose due. Le gouvernement doit assumer sa responsabilité. Par ces discours au ton inflexible, il n’est l’ombre d’aucun doute que les enseignants ne sont pas encore prêts à lâcher prise alors que le passage de l’année scolaire de sa couleur souhaitée à celle blanche n’est plus qu’à deux pas de nous.

 Et alors ?

azoua.jpg

Qui d’entre le gouvernement et les enseignants portera le poids du nouveau blanchissement de l’année, après sa première expérimentation en 1989? Cette question n’est pas encore d’actualité, celle de la conduite de l’une ou l’autre des deux parties au cours des tous prochains jours semble être plus préoccupant pour l’heure.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires