Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

Texte Libre

Recherche

3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 15:09

Amnesty International Bénin, dans le cadre de ses campagnes en vue de l’universalisation de la justice internationale a rencontré dans l’après midi de ce vendredi les étudiants juristes de la deuxième université publique du Bénin pour échanger avec eux sur le thème. L’évènement a eu lieu dans la salle 13 de l’université de Parakou devant une foule d’étudiants et d’autorités.

Amnesty International Bénin en collaboration avec la Faculté de Droit et de Science Politique de l’Université de Parakou a organisé le vendredi 1er juillet dernier une conférence-débat pour entretenir les étudiants de ladite faculté sur la justice internationale. Le choix de cette date, comme nous le confiera plus tard Morèle Déhi, la directrice de Amnesty International Bénin est significatif en ce sens qu’elle coïncide avec le 9e anniversaire de la création de la cour pénale internationale (Cpi). D’ailleurs, lors de sa communication sur le thème, Epiphane Dossou, le coordonnateur national et conférencier de la soirée a tout de même, après avoir mis l’accent sur  la nécessité de l’existence d’un tel organe précisé que la Cpi, 9 ans après sa création continue de rencontrer d’énormes problèmes. « La justice internationale constitue un problème majeur dont l’administration de la justice elle-même », dira t-il. Il faut donc à tout prix chercher à remédier à ce problème parce que nous sommes dans « un monde que nous devons reconquérir  sur le plan de la justice ». Un accent particulier sera mis au cours de la conférence sur les efforts entrepris par Amnesty pour l’effectivité de la justice internationale. Tels sont les cas de « certaines règles et normes viciées et non conformes », « des juridictions confrontées à de larges problèmes financiers » et la « non incitation de la Cpi par les juridictions nationales à poursuivre les infractions qu’elles ne peuvent pas réprimer ».

Après l’exposé du conférencier, les étudiants ont été invité à poser des questions afin d’être éclairé sur leurs champs d’ombre dans la compréhension de l’organisation de la justice internationale. Occasion rêvée pour ces étudiants qui ne se sont pas fait prier pour s’exploser. En témoigne les nombreuses questions posées et leurs points de vue pertinents donnés au cours de la soirée. A la fin de l’évènement, les organisateurs se diront très satisfaits du déroulement de la conférence et de l’intérêt qu’ont porté les étudiants de Parakou à cette activité scientifique. Toute chose qui donne raison à la directrice d’avoir pensé à décentraliser la conférence vers l’intérieur du pays, loin de Cotonou. « Les activités de Amnesty International ne se feront toujours pas par des émissions télévisuelles » a-t-elle expliqué. Pourtant, Epiphane Dossou malgré son satisfecit pour l’intérêt des étudiants à l’activité, a regretté que le moment choisi n’ait pas permis à la grande masse des apprenants d’y assister.

Partager cet article
Repost0

commentaires