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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 17:13

Natabi.jpg   Un article de Elvis DEDJINOU

Le 17 Août dernier, deux internationaux béninois partaient pour Tunis, objectif, décrocher un contrat avec le Club Sfaxien de Tunis qui les a invités à un test. Il s’agit de Jodel DOSSOU, le jeune et très prometteur attaquant de l’AS Tonnerre de Bohicon, et de Natabi TRAORE, animateur vedette de la ligne offensive de l’ASPAC, équipe championne du dernier championnat transitoire. Si l’aventure au pays des Aigles du Carthage qui a duré un mois a abouti à la signature du protégé du Président Valère Glèlè avec le Club Africain de Tunis, elle n’a pas sourit à l’ex sociétaire des Buffles de Parakou et du CIFAS. En réalité Natabi aurait échoué au test médical alors qu’il a convaincu sur la pelouse par son talent. Et c’est là que le bât blesse car, aux dernières nouvelles, le véloce butteur béninois serait gruggé (on y reviendra). Ceci pose encore une fois non seulement le problème de suivi médical de nos athlètes, mais aussi celui du traitement peu orthodoxe dont fait l’objet les footballeurs noirs africains de la part de certains dirigeants nord africains. Nul n’ignore que le côté médical est le parent pauvre de la prise en charge des joueurs béninois, beaucoup évoluent sans une fiche pouvant renseigner sur l’état réel de leur santé. Conséquence, on leur brandit des résultats des fois tronqués pour justifier le non recrutement ; les plongeant dans la détresse, et hypothéquant ainsi leur carrière. Mais, le cas Natabi n’est pas désespéré, car son agent est déjà très avancé dans une négociation devant l’amener dans l’un des plus grands championnats du continent noir. Somme toute le football béninois ne saurait continuer d’émarger au titre de canard boiteux du football continental, car à la fin d’un championnat, fût-il transitoire, il est de bon ton que les meilleurs éléments aillent s’essayer sous d’autres cieux, dans des championnats plus huppés afin de constituer de véritables renforts aux Ecureuils. Tout en souhaitant bonne chance à Natabi et à tous les autres qui attendent encore leur tour, nous disons bon vent aux plus chanceux tels que Mohamed AOUDOU et Jodel DOSSOU.

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