31 mai 2013
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Des confrères de Canal 3 Parakou ont été conduits conduits de leur rédaction à la brigade mercredi. Ils devraient dire aux gendarmes où sont les étudiants venus de Cotonou dont ils auraient couvert une manifestation. On leur a aussi interdit de diffusé le reportage. Le chef antenne HAAC cherche à vérifier l'info tout en rappelant que le journaliste a le droit de chercher l'information pour les populations. Le patrons des "embarqueurs" a nié d'abord ces faits flagrants, en éconduisant l'équipe de l'ORTB Parakou qui s'est rendue à la compagnie de gendarmerie. Pour information, c'est le commandant adjoint en la personne du capitaine Boni Gomina qui a dirigé de main de maître l'interrogatoire du cadreur Moufid Sagbohan et du journaliste Stanislas Fernand Lanlozè de la télévision Canal 3 Bénin, après qu'ils aient été embarqués manu militari à leur base. Par la suite, le commandant de la compagnie, Ganiou Bandélé Coffè, a regretté l’incident au micro des confrères de Fraternité FM, arguant qu’il y a « maldonne ». Il parle plutôt « d’une collaboration et non d’une interpellation ». Le ridicule... ! Au fait, quelles sont les autorités qui ont donné l'ordre de tirer à balles réelles sur des étudiants? Ou bien les hommes en uniforme l'ont-ils fait de leur propre chef? Qui sont-ils (leur identité)? Voilà les questions qui dérangent les uns et les autres, au point de s'en prendre ouvertement à la pauvre presse. Triste, le Bénin devient de plus en plus. Mais je suis persuadé que nous n'avons rien vu encore... !