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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 17:24

Le ministre François Abiola, au nombre des reformes qu’il a engagées dans le secteur dans l’enseignement supérieur, a mis en place un système d’inscription en ligne dans les universités publiques du Bénin que sont l’université d’Abomey-Calavi (Uac) et l’université de Parakou (Up). Mais cette refonte n’a pas reçu un écho favorable sous tous les cieux. C’est le cas de l’Uac dont les étudiants ont protesté vigoureusement contre cette procédure d’inscription. Telle n’est pourtant pas le cas de l’Up dont les étudiants, sans ronronner se sont rués vers les cybers café pour expérimenter cette idée d’Abiola. Après un an, le recteur de l’Up a jugé bien de convier les divers acteurs impliqués dans ce système à discuter autour d’une même table afin de séparer l’ivraie du bon grain. Et sur ce point, les étudiants ont trouvé que le recteur a raison. C’est ce qui explique l’engouement avec lequel ils ont pris d’assaut la salle polyvalente de l’Up pour donner leur point de vue sur cette innovation de l’administration Abiola.

 

La vielle procédure d’inscription vue par Boris Gbaguidi

Avant l’ère des inscriptions en ligne, les choses étaient très compliquées. C’est du moins ce qui se dégage de la communication présentée par le chef service scolarité de l’Up. Au cours d’un exposé de l’environnement des inscriptions à l’Up avant la rentrée académique 2009-2009, Boris Gbaguidi n’est pas allé par quatre chemins pour montrer que les inscriptions en ligne allègent considérablement la tâche au service de la scolarité. Avant cette belle ère qu’est celle inscriptions en ligne, comme il l’affirme les étudiants devraient démarrer leurs procédures d’inscription depuis les entités de formation. Cette procédure était très longue du moment où les dossiers après un premier traitement au niveau des facultés passeront ensuite à la scolarité centrale pour un traitement plus approfondi. Ce dernier traitement peut prendre plusieurs mois; ce qui explique le retard constaté dans la confection des cartes d’étudiants. Outre cette perte de temps, la scolarité de disposait pas d’informations fiables sur le nombre d’inscrits dans les différentes entités. Selon les propos du chef service de la scolarité centrale de l’Up, cette procédure d’inscription avait aussi beaucoup d’autres insuffisances telles l’attribution manuelle des numéros d’inscription, le non respect des délais d’inscription, l’impossibilité d’exploiter les résultats de fin d’année, l’absence d’un logiciel de gestion de la scolarité et l’inexistence d’un réseau scolarité pour l’Up. Ces insuffisances sont-elles corrigées par la nouvelle procédure ?

 

Armel Agueh exalte la nouvelle procédure des inscriptions en ligne

Armel Agueh s’est ensuite employé à décrire la procédure des inscriptions en ligne telle qu’elle a été vécue cette année par les étudiants de l’Up. Partant de l’objectif de cette reforme qui est de réduire au maximum les nombreux tracasseries des étudiants en leur permettant une inscription en temps record et à partir de n’importe quel endroit, il a expliqué que la nouvelle donne a aussi permis aux agents de la scolarité d’éliminer quelques travaux répétitifs et encombrants. Grace à cette procédure, a-t-il affirmé « l’inscription se résume à une phase de préinscription et une étape de dépôt de dossier et de retrait de la carte d’étudiant ». Cependant, il a aussi souligné certaines imperfections dans le cadre d’une mise en œuvre fiable du projet. Ces anomalies apparaissent tant lors de l’inscription en ligne par l’étudiant que pendant l’administration de l’interface par la scolarité. Pour pallier à ces situations désagréables, il a plaidé afin que des améliorations puissent être apportées avant le lancement des inscriptions au titre de cette année académique.

 

Les étudiants ont haussé le ton, le personnel administratif aussi

Dès sa prise de parole, le représentant des étudiants a dénoncé l’absence d’un représentant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs). Cette absence est intolérable et l’atelier n’aurait aucune valeur si l’initiateur ou son représentant n’assiste à l’atelier afin de procéder à des réaménagements du système. C’est ce que semble avoir expliqué gvggbfb. Par ailleurs, il crié haro sur le retard de synchronisation du réseau scolarité de l’Up. Aussi a-t-il fait remarquer que de longs fils d’attente perdurent devant la scolarité et lors du retrait des cartes par les étudiants. Le non respect des rendez-vous et le manque de personnel sont également des points faibles du système qui ont été relevé par le représentant des étudiants. Contre toute attente, fghgg n’était pas seulement là pour dénoncer mais il était également venu avec des solutions. L’exhortation pour la disponibilité d’une connexion wi-fi dans l’enceinte de l’université, l’initiation de formations à l’endroit des chefs services pour la gestion des données de base, le choix d’un réseau local unique ou d’un accès au net pour la centralisation des informations disponibles au niveau de la scolarité des entités et la prise en compte des visites médicales constituent les suggestions qui ont été faites par bdg au nom des étudiants de l’Up. D’autres problèmes ont également été soulignés au cours de l’atelier, lequel atelier a d’ailleurs servi de passerelle au doyen de la faculté des sciences économique et de gestion (Faseg) le docteur Mohamed Parapé pour inviter le vice recteur chargé de la recherche académique, le professeur fvghh à pousser l’évaluation des étudiants en informatique de gestion jusqu’à un éventuel blocage du système mis en place. Le recteur Simon Akpona a  aussi reconnu que le système, «comme toute chose humaine» a des imperfections qu’il convient de corriger avant le lancement des inscriptions. Vers 14h, étudiants, personnels administratifs et autorités de l’Up quittaient la salle, tous fatigués mais vraisemblablement satisfaits d’avoir abattu un gros gibier. Le professeur Simon Akpona peut encore souffler un ouf de soulagement.

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