(Il fait des éclaircissements sur le blocage constaté du PVI)
Candide AZANAÏ était, une fois de plus sur Zone Franche hier afin de se prononcer sur les milles et unes questions qui agitent l’actualité sociopolitique béninoise. De la place de la Renaissance du Bénin (RB) dans la mouvance présidentielle à la rencontre des parlementaires à Parakou, le député ne laissera rien passer. Pourtant, le mérite de cette émission question-réponse aura été qu’elle a permis aux béninois de savoir que ce qui bloque le PVI n’est qu’une question d’intérêt politique et de leadership; version AZANAÏ.
Candide AZANAÏ n’a pas perdu sans langue même depuis la perte de son titre de porte parole du gouvernement. De plus en plus perçu comme prenant trop de libertés dans la grande famille présidentielle, il est critiqué à maintes reprises pour s’être pris ouvertement à la RB, son ancienne formation politique ou récemment à Mathurin NAGO, le Président de l’Assemblée Nationale. Pourtant, l’homme ne tarit pourtant pas d’ardeur pour jouer ce qu’il appelle son rôle. C’est dans cette optique de politicien qui explique et s’entretient avec ses électeurs qu’il était hier sur Canal 3. Le député voit mal l’entrée de la RB dans la famille présidentielle. A l’entendre, la RB qui s’est résolument battu contre le pouvoir en place ne mérite pas tous les honneurs qui lui sont faits. D’ailleurs, n’a-t-il pas estimé qu’on ne fait pas entrer directement l’étranger dans la chambre à coucher. Le parti des SOGLO, de son point de vue n’est venu que pour se cacher sous les ails de YAYI en attendant l’occasion pour revenir à la charge. Il a trouvé que la RB finira pas trahir Yayi comme elle l’a fait à l’Un. A propos des résistances constatées dans la mise en œuvre effective du PVI, Candide AZANAÏ a révélé que la réforme est bloquée parce que pris de court par certains politiciens pour mieux se positionner lors des présidentielles de 2016. Sur la même question, il a balayé du revers de la main les rumeurs faisant état de ce que le Chef de l’Etat s’apprête à résilier les contrats signés avec les prestataires de service dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme.