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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 20:13

Sous le contrôle de Mahmood Guerguisse, les jeunes leaders de la commune de Parakou ont tenu à marquer de leur empreinte les festivités de la célébration du cinquantenaire de notre pays.

C’est à travers une journée de réflexion que les jeunes de la ville de Parakou ont célébré le cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Au cours de cette journée de réflexion, trois sujets majeurs ont meublé les échanges. Dans un premier temps, ces jeunes de Parakou ont montré que des réalités socio-économiques échappent encore aux hommes politiques de notre pays. C’est pourquoi l’initiateur de cette rencontre Mahmood M. Guerguisse a convié ses pairs à plus de vigilance et d’analyses lors des prochaines consultations électorales. Comme pour dire que la jeunesse ne doit plus servir d’échelles à des hommes politiques sans vision de développement de cette frange de la société. A l’unanimité, les participants à cette journée de réflexion ont décidé de discuter avec les potentiels candidats aux prochaines élections pour la signature d’une convention de partage de pouvoir avec la jeunesse. Le deuxième sujet était relatif à l’état de développement de la commune de Parakou, cinq ans après la prise du pouvoir par Boni Yayi. Sur ce point, un bilan mitigé et presque malheureux a été fait sur la gouvernance du régime du changement et les intérêts de la ville de Parakou.  A en croire ces jeunes, en cinq de changement, Parakou n’a hérité que des éléphants blancs à l’exception de deux routes bitumées, l’une qui relie le domicile du chef de l’Etat au centre ville et l’autre celle du monument dédié à Abdoulaye Issa. Et pour Mahmood Guerguisse, c’est une attitude malveillante du régime du changement de rendre la ville orpheline de tous les projets de développement. Une liste exhaustive de toutes les infrastructures attendues par la commune a été présentée aux participants. Chacun des participants doit apporter des solutions afin de corriger le tir. Pour les prochaines élections, un contrat de réhabilitation de Parakou doit lier le candidat à soutenir à la jeunesse de la ville. Au terme des débats, les jeunes leaders de Parakou n’ont pas manqué d’évoquer la situation socio-politique de notre pays. Les jeunes de Parakou soutenus par leurs pairs des autres villes du septentrion se désolent des séries de scandales politico-financiers qui éclaboussent à chaque fois le régime du changement. Ils dénoncent tous le comportement de son chef qui tente de se disculper de toute implication aux scandales. En conclusion, Mahmood Guerguisse et les siens ont retenu comme seul moyen de sauver le pays de penser dès à présent à une alternative au niveau de l’exécutif. Cette journée de réflexion vient de lancer une série d’activités qui conduira à la naissance d’un mouvement unifié de toute la jeunesse autour des objectifs de développement du pays en général et de Parakou en particulier

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