Boni YAYI a été investi des pouvoirs suprêmes en 2006 aux fins de conduire pendant cinq (5) années la destinée du Bénin. Que le temps passe bien vite ! Déjà, il a entrepris et divisé, de deux, son second mandat. Le constat qui saute aux yeux des observateurs de l’animation de la vie politique béninoise est que cette arène est, de tout temps le théâtre de médisances, de persiflages et de dénigrements. Dans une république où, pourtant l’ensemble des partenaires juge acceptable l’effort des gouvernants, le bon sens voudrait, tout de même que le débat soit plus respectueux de l’autorité et orienté dans le sens de l’intérêt du béninois lambda. Le Bénin, en trainant son Chef dans la boue ne se la met pas au corps lui-même ?