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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 11:40

Boni YayiLe Bénin reste plongé dans une crise sociale sans précédent. A dire vrai, le début de cette tension sociale remonte à l’an 2008 et n’a presque jamais cessé. L’accalmie des quelques jours vécus a régulièrement été troublée par un gouvernement dont l’objectif annoncé est de mettre, la Re-fon-da-tion aidant, le Bénin en scelle. C’est d’ailleurs pourquoi, le commun des béninois ne comprend toujours pas comment le Président Boni Yayi a pu remporter les élections et ceci, dès le premier round malgré son impopularité. Quelques mois seulement après sa réélection contestée, Boni Yayi a entamé ses réformes jugées « suicidaires » par plus d’un.

A voir de près, la plupart des actions engagées par le gouvernement ne sont destinés qu’à relever l’économie nationale. C’est le cas du PVI Nouvelle Génération qui pourrait empêcher quelques citoyens d’empocher les sous destinés à la caisse publique. Génial. Si la réforme a été  applaudie par la plupart des béninois, c’est la manière dont elle a été conduite qui est sujette à polémique. Pour rappel, le gouvernement, au lieu d’associer les agents de la douane béninoise,  avait plutôt opté pour une démarche de diabolisation des douaniers. Ces derniers avaient alors réagi en dénonçant cette stratégie qui a engendré une insécurité des membres de leur corporation. C’est ce qui a déplu au Chef qui a demandé et obtenu qu’on ravisse aux paramilitaires leur droit de grève. Un bras de fer que gagna Boni Yayi.

Une fois cette médaille acquise, le Chef de l’Etat a également demandé qu’on restreigne le droit de grève de tous les fonctionnaires d’Etat. Les réactions ne se sont pas fait attendre de la part des syndicalistes qui dénoncent déjà une « tyrannie ».

Nous en étions là quand l’on annoncé la suppression des primes aux fonctionnaires des sociétés d’Etat. Le comble. C’est la tôlée totale dans le rang des syndicalistes qui ne sont pas fait prier pour prendre d’assaut le palais des gouverneurs. En ces lieux, ils ont évoqué la mauvaise foi du Président à une semaine de l’arrivée  du Pape. La société béninoise de l’Energie Electrique (SBEE) annonce des actions musclées marquées par des coupures à partir du jour de l’arrivée du Pape. D’autres syndicalistes se rendent à Tchaorou, chez les parents du Président afin de se plaindre au roi.

En réalité

La démarche du Chef de l’Etat n’est pas mauvaise en soi. Seulement, elle semble être faite sur un coup de pied. Des voix ne se gardent pas de juger que nous avons « un chef de l’Etat qui fait le lundi ce dont il a rêvé la nuit dernière ». Les réformes, aussi opportunes qu’elles soient devraient être accompagnées par une communication bien organisée. Sur ce point, nous n’avons pas des leçons à donner au Président qui sait bien comment en user.

Et alors ?

Le Chef de l’Etat devrait revoir sa copie. Une réforme ne se fait pas à la viens-vite. Elle se réfléchie et se murit. Quand nous pensons au montant des primes perçues par les proches du Chef de l’Etat, on ne peut que se sentir indigné de la réforme. Il faut commencer la restauration de la justice sociale du haut.

« Il ne sert à rien de courir » et Boni Yayi devrait aller à cette école.

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commentaires

D
<br /> <br /> le de l'etat doit commencé par lui meme et après les ministres<br /> <br /> <br /> <br />
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