Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

Texte Libre

Recherche

19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 19:19

L’union culturel Olatomi de l’université de Parakou, après avoir été sélectionné pour représenter les départements du Borgou et de l’Alibori, s’est rendu à Abomey où a lieu du 1er au 5 septembre dernier ce festival. Le succès dont a fait montre cette union lui a valu le 2e prix. C’était en présence de Galiou Soglo, ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Christophe D. AGBODJI

Lozès Ulrich Aïhoun, le directeur général de l’Ucao vient à peine de prendre les rênes de l’union qu’il a emballé sa trompe dans une aventure dont elle sortie gagnante. En effet, après avoir été sélectionnée lors d’un concours départemental, la troupe de l’université de Parakou devrait se rendre à Abomey, ville qui a accueilli avec Bohicon cette édition du Fesnac. Pour la circonstance, les artistes formant l’union ont choisi et mise en scène l’une des pièces de l’écrivain béninois Florent Kouao-Zotti. Durant plusieurs semaines, ces vaillantes artistes, malgré les cours par mission auxquels ils sont astreints, ont consacré beaucoup de leur temps à plusieurs séances de répétitions. C’est certainement pourquoi, les félicitations ont fusé de toutes parts après leur prestation. En effet, au cours de cette soirée, les comédiens de l’Ucao réconfortés par le souvenir des vaillantes amazones se sont laissés animer par le glacial air qui soufflait sur le palais d’Abomey. Et quand l’on dit des paroles  réfléchies et écrites par Florent Kouao-Zotti et que les artistes jouent le jeu du metteur en scène, cela ne peut que donner. En réalité, les représentants du Borgou-Alibori ont fait montre d’un travail fini et irréprochable. Selon les organisateurs, « ces étudiants n’ont rien à envier aux professionnels ». Pourtant, c’est un groupe de professionnel qui a ravi la vedette à la troupe de Parakou. Il s’agit des ‘’trompettes’’ du mono. Ainsi, l’Ucao aurait réussi à planer au dessus des représentants des quatre autres départements du bénin. Ils sont les Zou-Colline, Littoral-Atlantique, Ouémé-plateau, Atacora-Donga. Cet effort a été félicité par le trophée du 2e prix et une enveloppe financière de 300.000 francs cfa. Mais, outre cette rétribution, l’Union culturel Olatomi de l’université de Parakou a déjà reçu deux invitations, le premier au début du mois d’octobre pour un festival au Togo et le second à la fin du même mois au Maroc. Tel est l’envol de l’Ucao pour le bonheur des étudiants de l’université de Parakou.

Partager cet article
Repost0

commentaires