Quel est le prix réel des marchandises de la Sobébra ?
Le prix d’acquisition des produits de la Société béninoise de brasserie n’est plus uniforme sur le marché. D’un point de vente à un autre, ils diffèrent allègrement. Pourtant, la Sobébra avait établi un tableau des prix diffusé à tout vent que refuse de respecter les distributeurs en défi à la société productrice. Face à une inertie de la Sobébra à dénoncer ces faits, les consommateurs se demandent, de plus en plus qui de la Sobébra et des distributeurs les escroquent.
A Cotonou, Parakou et à Porto-Novo comme dans les autres régions du pays d’ailleurs, c’est le paroxysme de la désolation dans le rang des consommateurs des produits de la Sobébra. Et pour cause, la société mère, productrice des boissons au Bénin a augmenté partiellement le prix de vente de ses produits. Ce gonflement des prix s’explique par les nouvelles taxes devant être collectés par l’Etat sur le prix de vente de ces boissons. N’a-t-on pas entendu certains spécialistes prédire de tels évènements après le vote du budget 2012 ? De toutes les façons, cette élévation des prix a occasionné un désordre général sur le terrain. Dans certains buvettes depuis, La Béninoise se vend au prix de 600 f alors que la Sobébra a annoncé 550 au nouveau tarif ; Malta Guiness à 600 f au lieu de 450 f au prix normal. De même, les grandes bouteilles de boissons gazeuse telles Coca Cola, Sprite, Fanta, Youki, Moka, Pom pom et Judor sont sensées être vendues à 400 f alors que le prix sur le marché est de 500 f. C’est la débandade totale. Par ailleurs les plastiques d’eau Possotomè ne sont pas exclus de l’escroquerie. La Sobébra propose un prix de vente au détail à 425f le litre alors que le marché oblige les consommateurs à l’acquérir à 500 f. ils sont donc, nombreux dans le rang des consommateurs à situer la Sobébra comme seule responsable de ce qui se joue de ses clients. Certains proposent qu’une large diffusion soit faite de la nouvelle grille alors que d’autres demandent que soient faits des contrôles sur plusieurs points de vente. Pour ces derniers, la Sobébra devrait prévoir une poursuite judiciaire contre ceux qui s’adonnent à ces genres de pratique. Elle doit jouer au plus pressant afin de sauver ses clients de la carambouille.