Victor Prudent Topanou, Joachim Dahissiho, Janvier Yahouédéou et les autres sont prêts à se faire couper la tête pour faire échouer Boni Yayi. Même si ceux là ne sont pas de taille à inquiéter le président Boni Yayi sur le plan national, ils peuvent tout de même fortement émietter ses voix dans certaines zones du pays. Par ailleurs, le candidat Adrien Houngbédji de l’union fait la nation fait rage dans le sud du Bénin. Le Plateau et l’Ouémé sont acquis à sa cause ; Bruno Amoussou lui a promis le Mono et le Couffo ; Soglo, en maitre le rassure dans le Littoral et une bonne partie de l’atlantique. La conquête du reste de ce dernier département est l’affaire de Sévérin Adjovi. D’autres hommes, défunts du régime de Kérékou II promettent l’enfer à Yayi lors des consultations prochaines. Au regard de tout cela, le président Boni Yayi fera, sauf un miracle fera une maigre récolte dans ces régions du pays. Alors, gagner dans ces conditions semble peu évidente surtout quand les populations n’ont pas encore pu être remboursées dans le cadre de l’affaire des structures de placement illégale de fonds ; quand les opposants exhibent de soit disant preuves de l’échec du changement. Cependant, nous sommes dans un cadre politique, un environnement dans lequel toutes les statistiques peuvent changer en une minute. Si cela arrive, Yayi peut donc remporter les élections au second tour. Autrement, c’aurait été de la salade de gombo offert à un chat dans un plateau taillé dans de la merde de cochons.