Guillaume Kambounon, l’organisateur des marathons salésiens de la ville de Parakou vient à nouveau de représenter le Bénin lors de cette édition de l’ultra marathon de 86,96 km qui se déroule annuellement en Afrique du sud. Combien de temps reste t-il seulement aux béninois pour comprendre que le Bénin peut mieux faire dans autre discipline sportive que le football ?
Le père Guillaume Kambounon n’a pas raccroché après l’organisation de la précédente édition des marathons salésiens de Parakou. Aussi, a-t-il fait participer Patrice Lompo, l’éternel vainqueur de ce sport au marathon du Lac d’Annecy en France avant de mettre le cap lui-même sur l’Afrique du sud où a eu lieu le 29 mai dernier le « Comrades marathon ». Pour la petite histoire, ce marathon est, sans doute l’une des courses à pied les plus attendues du monde. Cette année donc, la phase d’inscription ayant eu lieu aux mois de septembre dernier pour les anciens participants et de novembre pour les nouveaux a permis d’enregistrer plus de 19.000 marathoniens. Pourtant, c’est finalement 14.000 coureurs qui s’aligneront au départ de la compétition ce 29 mai 2011 à 5h 30. En effet, c’est la neuvième fois dans l’histoire que le père Guillaume Kambounon représente le bénin lors de ce rendez-vous mondial. Et comme toutes les précédentes fois, le prêtre a encore couru avec la joie d’un homme qui a compris que l’ « on peut parvenir à discipliner son corps » et à l’adapter à un rythme de travail aussi intensif que ne demande un tel sport. Plus qu’un sport, « c’est une fête nationale », confiera le participant à notre rédaction. « Des familles entières debout dès l’aube, malgré le froid, alignées le long du trajet sur tous les 90 km et encourageant les coureurs ». Telle est la scène dont a été témoin Guillaume Kambounon. A dire vrai, ce marathon devenu une tradition en Afrique du Sud a su habituer les populations de ce pays à une vraie passion pour une cause qui les rassemble plus que jamais. Ainsi, durant huit (8) mois, nous dira le prêtre sportif, les athlètes du pays de Nelson Mandela comme tous les autres participants d’ailleurs s’entrainent pour l’évènement. Loin de courir pour les différentes médailles en lice, les marathons plus que tout autre sportif savent que l’on ne doit pas courir pour le gain mais plutôt pour la satisfaction que l’on en tire. Lors de cette édition, le père Guillaume Kambounon a terminé le trajet après 10h 39mn 08 s alors que le vainqueur de la course, Mughinzi Stephen a fait un chrono de 05h 32mn 46s. L’autre information est aussi que le représentant du Bénin a également couru avec le père Walters Koos, un participant des marathons salésiens derniers, vainqueur du trophée Eléphant et prêtre des Oblats de saint François de Sales de l’Afrique du Sud.