Les accidents de circulation sont devenues monnaie courante sur les routes du Bénin. De Cotonou à Mallanville ou de Klouékanmè à Pobè, la réalité est la même. Ce dimanche encore, Tchatchou, comme tant de fois déjà cette année a encore enregistré un cas d’accident mortel dont le bilan est de 8 morts et de 3 blessés graves.
Christophe D. AGBODJI
Le centre national de sécurité routière, malgré toutes les séances de sensibilisation qu’elle a eu à organiser ces dernières années n’aura pas réussi à faire baisser le nombre d’accidents sur les routes du pays. Outre, certaines régions jugées dangereuses de par leur relief accidenté, d’autres milieux sont le lieu de spectacle de ces accidents réguliers. L’arrondissement de Tchatchou est au nombre de ceux là. Ce dimanche donc, aux environs de 22h selon les habitants de la zone, une collision aurait eu lieu entre un camion gros porteur et un véhicule taxi 505. Après le fort bruit occasionné par la rencontre de ces deux machines, les populations qui se sont rendues les premières sur les lieux ont vu un « véhicule taxi presque complètement broyé » avec des morts et des blessés. De sources crédibles, le bilan est très lourd ; 8 cadavres dont 4 femmes et 8 hommes. En dehors de ces morts, l’on parle de 3 blessés graves expédiés d’urgence au Centre hospitalier départemental universitaire de Parakou. Joint au téléphone, Chabi Bio Elie, lieutenant de brigade de la gendarmerie de Tchaorou confirme les faits. Selon lui, la tragédie serait occasionnée d’après les constats faits sur le lieu de l’accident pour cause d’excès de vitesse. Aussi, a-t-il prié les usagers de nos axes routiers à rouler avec prudence. Par ailleurs, il a révélé que l’auteur de l’accident serait en fuite à bord de son camion. C’est d’ailleurs pourquoi, il invite tous ceux qui sont susceptibles de leur fournir des renseignements nécessaires pouvant permettre d’identifier les auteurs à se rapprocher de la gendarmerie. Hier, c’était 3 morts, aujourd’hui c’est 8. Le commun des béninois ignore le nombre que cela fera demain. Pourtant, ce dont l’on est sûr est que ce n’est pas certainement pas le dernier tant que les hommes ne comprendront pas que qui va lentement, va surement.