Dakpè Sossou n’apprécie guère la politique de répartition des projets de construction de voies au Bénin. Très mécontent, il est allé s’exploser devant le Président Nago à défaut d’une audience du locataire de la marina. Il y note une attitude teintée de régionalisme, estimant que la voie Comé-Lokossa se trouve dans un état de dégradation poussée occasionnant de sérieux dégâts aux populations qui, pourtant ont participé à la réalisation du k-o. Il faut revoir la donne.
Lire un extrait de sa déclaration
« Je suis venu parler au président de l’Assemblée Nationale dans un premier temps de la commune de Lokossa, des problèmes de développement que nous avons. Comme vous le savez, les voies de communication sont celles qui amènent vers le développement. Je suis de Lokossa, mais pour accéder à cette ville lorsqu’on vient de Cotonou, à partir de Comè, vous souffrez le martyr. Si entre temps, c’était des femmes enceintes, les accouchements se feraient en cours de route. Cela veut dire quoi, le tronçon qui mène de Comè vers Lokossa me semble pouvoir être aujourd’hui le plus dégradé. Ma visite chez le président de l’Assemblée Nationale s’explique par le fait que j’ai voulu le charger de voir le Chef de l’Etat pour qu’il puisse également penser à la construction de cette voie comme cela est souvent le cas avec celles du nord. Je suis venu lui demander humblement de bien vouloir rencontrer spécialement le Chef de l’Etat afin que ce dernier songe aux populations de Lokossa qui ont massivement voté pour lui pendant les dernières élections présidentielles (... ) depuis 2009, les travaux n’ont pas été réalisés mais pourtant les gens de ma commune ont participé activement à ce K.O. Je voudrais aussi profiter de l’aubaine pour savoir le mal que nous avons fait pour subir tout cela. C’est parce que je ne peux pas aller directement vers le Président de la République pour lui faire part de mes doléances que je suis venu vers le président de l’Assemblée Nationale. Je ne parle plus de courant électrique. Mais les voies Comè, Lokossa passant par Azovè, Logbonou…».