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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 20:54

                                                          lambert-koti.jpg 

L’autre prolongement de l’axe de la mort ?

Alors que la voie Parakou-Bérouboué n'est même pas encore achevée, l'entreprise en charge des travaux procède actuellement et déjà à des recollages exactement comme on le fait sur des voies vieilles d’une décennie. La raison de cet état de chose réside dans le fait que le goudron ne supporte pas le poids des camions. Pure scandale lorsqu’on sait que quitter le centre ville de Parakou pour le nord ouest était déjà un calvaire.

L’état des lieux

Jonché de trous de tous parts, le tronçon Trois banques-Radio Déma terne sérieusement l’image de la ville de Parakou, la troisième commune à statut particulier du Bénin. La traversée de cette voie à sens unique à l’intérieur de la cité des Kobourou consiste un véritable chemin de croix pour les usagers. Déjà, très étroite, elle ne garantit aucun confort en matière de sécurité routière aux automobilistes alors qu’elle est la plus utilisée. Du fait de sa dégradation avancée, elle constitue un véritable piège aux usagers. C’est ce qui traduit la fréquence des accidents tragiques sur cette voie inter- états. D’aucuns n’hésitent pas à l’appeler ‘’l’axe de la mort ‘’. A cela, s’ajoute  l’absence d’éclairage public tout au long dudit tronçon. Pourtant, il s’agit du centre ville même de Parakou. Or, les gros porteurs en partance pour le Niger et autres, doivent traverser la ville de Parakou. Les convoyeurs dictent leur loi d’incivisme aux autres usagers qui sont contraints de subir sinon, le ravin ! En attendant le port sec, l'aéroport de Tourou, le stade de 25 000 places, la salle de conférence, l'hôtel à "mille" étoiles, il vaut mieux faire œuvre utile et trouver une solution adéquate pour cet "axe de la mort".

… la nouvelle route Parakou-Bérouboué aussi

Afin d’amoindrir la peine des transporteurs et de permettre une circulation fluide sur cet axe qui mène au Niger, le Chef de l’Etat a fait entreprendre la reconstruction de cet axe routier incontournable pour la coopération bénino-nigérienne. Cependant, avant même la finition des travaux, l’entreprise en place procède déjà à des recollement par endroit sur le tronçon. La dégradation rapide des nouveaux travaux serait justifiée par le flux des camions gros porteurs. Mais la réalité est que cet axe est justement destiné à ces types de véhicule et l’entreprise a certainement du en être prévenu. C’est donc un drame que le gouvernement, d’ici là réceptionne les travaux en l’état ; ce serait un véritable gâchis et une peine pour les béninois de devoir cotiser au cours des toutes prochaines années pour la réfection de cet axe routier. Sos, arrêtez la saignée.

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