Plusieurs tractations ont eu lieu en fin de la semaine écoulée aux fins de trouver une solution judicieuse à la situation fâcheuse engendrée par l’échec de la seule liste en lice lors des élections rectorales à l’Université de Parakou. Simon Akpona appelle à la reprise des élections tandis que François Abiola va pour la nomination. Simple mésentente ou le début d’une longue épopée ?
L’après prologue
La liste du Professeur Nestor Sokpon n’a pas pu convaincre les électeurs de Parakou, lors de la désignation d’une équipe rectorale. Ceux-ci, pour exprimer leur désaccord ont boycotté les élections. Cette situation ne devrait être sujet à polémique mais soulève tout de même des contestations. Au cours d’une rencontre initiée par le ministre Abiola vers la fin du mois de Décembre dernier, la communauté universitaire de Parakou avait eu l’occasion d’exprimer son opinion sur la conduite des élections. Cependant, le problème pressant qu’il faut régler est celui de la désignation d’une équipe devant conduire les destinées de l’université au cours des 3 années à venir. Et c’est sur le mode de désignation de cette équipe qu’il y a mésentente. Pour le ministre François Abiola qui a rencontré, à huis clos, les responsables d’étudiants le vendredi dernier, la turbulente université de Parakou a toujours crée des problèmes à chaque élection. Les deux élections décanales ne sont pas déroulées sur des roulettes. Il en est de même pour celle récente des recteurs. C’est pourquoi, lui pense qu’il convient d’ouvrir une parenthèse en nommant cette équipe pour les 3 ans à venir. Par contre, le recteur Simon Akpona qui avait déjà rencontré les mêmes étudiants la veille de l’arrivée du ministre trouve inconvenante ce mode de désignation. De sources sûres, il aurait conseillé aux étudiants de refuser une telle situation. Au regard des derniers discours tenus par les responsables des structures estudiantines à caractère syndicale, l’on est à même d’affirmer que les étudiants optent plutôt pour les analyses du recteur Akpona. De toutes les façons, rien n’est acquis à l’avance puisque les étudiants ont fait montre des mêmes attitudes au cours de leur entretien avec le ministre.
Et alors ?
François Abiola se trouve, de ce fait orphelin de soutien et ne peut donc, dorénavant que compter sur les enseignants. C’est certainement pourquoi, il a tenu également une rencontre à huis clos avec ceux-ci afin d’être plus éclairé. Il set certain que ceux-ci se pencheront en sa faveur. Mais, de toutes les façons, la victoire du ministère est encore loin d’être acquise.