Les élections sont finies et le compte à rebours a également commencé pour ces politiciens qui se sont offert le choix des populations contre des promesses. Se retrouvant dans une posture indélicate, l’honorable Rachidi Gbadamassi n’a pour forcer que de mettre la pression la pression sur le chef afin d’honorer ses engagements dans la 8e circonscription électorale
L’après prologue
Les populations parakoises sont identifiées pour avoir massivement voté pour le chef de l’Etat et son bloc politique lors des récentes consultations électorales. Pour y parvenir, certaines promesses avaient été faites aux populations de cette région qui n’a presque rien soutiré au premier régime de Boni Yayi. Dans une récente confidence faites aux confrères de radio Arzèkè de Parakou, le parti de Durr-Barka s’est insurgé contre cette sous traitance dont fait actuellement la cité des Kobourou. Selon ce député « Parakou ne dispose presque pas de ministres ». Si « au moins notre Madougou était dans un ministère pouvant lui permettre de donner de l’emploi à nos jeunes » ! Par ce soupir, le politicien chouchou de la région nord Bénin ne regrette t-il pas que le chef de l’Etat ait preuve d’une inégalité sans précédent dans le partage du gâteau ? Une telle analyse serait fondée dans la mesure où dans cette région, les populations quoiqu’ayant toutes les raisons pour jeter leur dévolu sur tout autre politicien ne l’ont tout de même pas fait. Pour cela, le chef de l’Etat devrait se montrer un peu plus reconnaissant en octroyant plus de postes ministériels aux ressortissants de la ville. Et c’est d’ailleurs, le souhait de Rachidi Gbadamassi qui se voit aujourd’hui acculé par les problèmes des habitants de la ville. « je ne peux pas jouer le rôle du maire » a-t-il martelé. Mais Gbadamassi a-t-il vraiment le choix ? N’est-ce pas à cause de lui que les parakois ont suivi Boni Yayi ? N’est-ce pas à cause de lui que ces mêmes populations ont accordé les quatre (4) sièges en lice dans la circonscription à la liste Fcbe ?
Et alors ?
Le député maire se retrouve entre la plume et l’enclu. Et la seule situation pour sortir la tête haute de cette situation passe par la pression sur le chef de l’Etat. Mais Boni Yayi réagira t-il à cet appel ?