Fin de crise à la FBF : Ce que devrait être la priorité du Président Attolou

« C’est la victoire du football béninois » ; « Le football béninois ne saurait se passer de Mathurin de Chacus, Oussou Saka, Valère Glèlè et autres » tels sont des propos tenus par le Président ATTOLOU au lendemain de la décision de la cour d’appel de cotonou ; décision qui le donne vainqueur au bout d’un long et éprouvant procès l’ayant opposé au Président Moucharafou ANJORIN. La légitimité de Victorin ATTOLOU à présider la Fédération Béninoise de Football avec son bureau exécutif élu le 04 février 2011 étant établie, il devra prendre fonction cette semaine pour mettre en application son programme d’action. Mais en considérant tous les dégâts causés par cette crise depuis fin 2010 dans la famille du football, il serait judicieux de pacifier un temps soit peu les différents acteurs des deux camps. L’approche ne serait pas vaine car notre peuple a déjà dans son histoire prouvé qu’ensemble nous sommes plus forts et que nous pouvons étonner positivement le monde. La Conférence Nationale de février 90 en est la parfaite illustration. Comment peut-on comprendre que des travailleurs qui ont été privés de salaire huit mois durant, des fils du pays forcés à l’exil, des jeunes étudiants torturés parfois à mort, puissent s’assoir avec leur bourreaux pour sceller un pacte pour relancer un pays en total déliquescence, suscitant ainsi respect et admiration partout en Afrique et ailleurs. Le Président ATTOLOU, connu pour son humilité a, certainement compris qu’il ne devrait pas avoir une victoire d’un camp contre un autre mais que c’est plutôt le moment de ratisser toutes les forces vives du football national pour un nouveau départ. Une Conférence Nationale du football axée sur la réconciliation, le pardon, serait aujourd’hui un préalable utile à la reconstruction et à la relance de notre sport-roi. Les déclarations Président ATTOLOU, nous fondent à croire que sa main est déjà tendue à ses amis d’hier. Ainsi soit-il donc !