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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 16:55

1  Le président Boni Yayi est en perte de vitesse depuis la vague des scandales qui ont terni l’image de son gouvernement. Ainsi, les béninois ne voient plus les choses de la même manière. De l’affaire des machines agricoles, passant par le dossier Cen-sad et celui des structures illégales de placement de fonds, le gouvernement du changement aura perdu assez de plumes. Vint alors, et ce depuis le 17 août dernier, la ténébreuse affaire du disparu du ministère des finances. Une fois de plus, le gouvernement en place s’est jeté à l’eau avec le même style comme pour couronner tout ce qu’il a pu faire et reconnu avoir fait jusque-là.

    Boni Yayi ne peut plus exhiber ses 75% de voix obtenues en 2006. Et cela, le Président de la république le sait certainement. Mais, qui l’aurait cru ? Pourtant, c’est le même homme qui est resté à la tête du pays depuis ce mois d’avril 2006. Cet homme aurait-il pu se métamorphoser en si peu de temps ? Certainement pas. La preuve, il a confié nourrir toujours les mêmes ambitions pour l’émergence du Bénin. Qu’a-t-il donc pu se passer pour que l’on en arrive là ? Des milliers de béninois se posent, depuis quelques années, cette question sans y trouver avec précision une réponse appropriée. Mais s’il ya une chose évidente, elle est que tout ne roule pas  comme l’on l’avait prévu en 2006. D’abord, ce fut l’affaire Cen-sad qui n’a pas épargné Soulé Mana Lawani.

   L’honorable Janvier Yahouédéhou, quelques temps après, a juré que les frais d’acquisition des machines agricoles ont été majorés. Mais jamais, l’on ne saura qui dit vrai puisque le gouvernement a aussi fait des pieds et des mains pour justifier les allégations faites par le député de Covè. Peu de temps après, éclata l’affaire des structures illégales de placement de fonds avec en tête de liste Icc-services. Là aussi, le gouvernement se défendit hardiment mais coupa la respiration à son ministre de l’intérieur. Le paysage béninois fut alors pris en otage par une vague de mémorandums. Il en pleuvait alors toutes les semaines. Le premier tome de tel ministre déchu succédait au deuxième de tel autre collaborateur renvoyé.

  Cet ère semble passer que, dans la seconde moitié du mois d’août, l’on signala la disparition d’un cadre du ministère des finances. L’opposition pointe du doigt le gouvernement alors que celui-ci se lança dans une défense qu’auront de la peine à réussir quelques représentants qui ont fait la preuve  de leur incapacité à contrôler leur sens. Les béninois descendent alors dans les rues. Jamais, ils n’ont fait montre d’une telle union dans l’histoire du Bénin, que celle remarquée depuis la disparition de Pierre urbain Dangnivo. Pourtant, cette détermination des populations béninoises n’a pas conduit à grande chose. Seulement, quelques os d’hommes à polémiques ont été déterrés loin de la vue des médias à Womey. Depuis ce, les improvisations et les maladresses des autorités en charge du dossier n’ont fait qu’attiser la colère des béninois. Syndicalistes et organisations de la société civile ont unis leur force pour défendre ce qui leur reste encore de libertés publiques au pays exemplaire en matière de démocratie en Afrique. Mais jusqu’où iront Yayi et son gouvernement ?

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commentaires

G
<br /> <br /> c'est ce qu'est devenu le bénin de ces fderniers temps. mais un jour, nous réussirons avec une nouvelle génération de béninois aux idées fortes. inch allah !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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