Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

Texte Libre

Recherche

21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 18:13

yayi-a-copie-1.jpgLe chef de l’Etat, pour rempiler avait besoin d’affaiblir cette opposition qui faisait obstacle au scintillement de son destin politique. Sans pour autant réussir à saccager l’Union fait la Nation (Un) réalisée au prix de véritables sacrifices et de grands pardons, Boni Yayi avait réuni son examen présidentiel aux premiers partiels. Malgré son échec cuisant, l’Un est sur le point d’être sacrifié sur l’autel de la refondation.

L’après prologue

La formation de l’Union fait la Nation n’a jamais été vu de bons yeux par la mouvance présidentielle. Si la réalisation du projet était donnée pour un échec, la division était prophétisée par tous les devins politiques pour les lendemains de sa constitution. Pourtant, l’Un a fait fureur et a sérieusement inquiété le camp Yayi lors des récentes élections. Pour ne pas perdre les élections, le chef de l’Etat avait entrepris plusieurs démarches afin de copiner avec certaines têtes clés du regroupement. Chose vaine puisque les tenants et aboutissants des accords signés par certains politiciens avérés avec Boni Yayi en 2006 ne permettaient plus de reprendre l’amère expérience avec le président de la république. Tant pis. Boni Yayi a remporté les élections aux dépens d’une opposition pourtant bien organisée dans le temps. Mais les élections sont passées et mouvance et opposition devraient continuer leur route. Cependant, les choses ne se passent pas ainsi. L’on note encore une tentative du gouvernement de réduire en centre l’opposition. La récente collaboration de la Renaissance du Bénin qui s’est soudainement désolidarisée avec ses compagnons de route ne participe t-elle pas de ce dessin ? La démission de Badarou du Prd et sa déviance annoncée vers Boni Yayi n’est-il pas pour une telle cause ? De toutes les manières, des politiciens comme Houndé entre temps du groupe parlementaire G13 ont également rejoint le gouvernement.

Et alors ?

A cette allure, seuls quelques vieux cocus de l’Un restent encore en place. Mais cette Un est actuellement  poursuivie par le gouvernement qui semble ne plus vouloir d’une opposition au Bénin. Est-ce également l’une des facettes de la refondation non encore maitrisées par les béninois ?

Partager cet article
Repost0

commentaires