Le Bénin vu par un jeune 
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« Mais combien savent qu’on peut voir qu’une nation se développe quand ses enfants et ses adultes prennent le temps de jouer, de s’amuser dans les rues ? ». Beaucoup de gens semblent l’ignorer. Pourtant, cette vision est devenue une éternelle arme de bataille pour une congrégation religieuse, celle des oblats de Saint François de Sales mais aussi celle d’un homme, le père Guillaume Kambounon. Et alors, la ville de Parakou peut continuer de rayonner à la cadence des pas des dizaines d’athlètes qui courront dans ses rues le 12 février prochain.
Déjà la 4e édition
Le marathon Saint François de Sales aura bientôt quatre ans. Que le temps passe vite. Avant cette quatrième édition prévue pour le 12 février prochain, divers préparatifs sont entrain d’être faits par les organisateurs. L’heure n’est peut être pas encore aux décorations et à la pose des banderoles. Mais déjà, des affiches et des spots publicitaires sont pos besoin ici et là. D’ailleurs, les habitants de la cité des Kobourou n’en ont pas besoin pour savoir que l’évènement tient. Et pour cause, juste à la fin de la 3e édition le père Guillaume dfg avait annoncé la date du 13 février 2011 pour la 4e édition et depuis, les parakois ne dorment que dans la hantise de voir le lendemain être ce fatidique 13 février 2011. Dans une récente entrevue que notre journal a eu avec le père Kambounon, celui nous a paru tout autant fier que les populations de la 3e ville à statut particulier du Bénin qui accueille l’évènement.
Un marathon, un seul objectif
« Qui a gagné le cœur de l’homme a tout gagné ». Cette vision de Saint François de Sales reste l’objectif principal des organisateurs du marathon salésien. C’est le lieu idéal de « construire la personne et la nation » ; c’est aussi pour l’outil idéal pour une « éducation à la santé ». Partant du fait que le corps est un don et le plus précieux des présents, Guillaume Kambounon et avec lui la congrégation en sont arrivés à la conclusion qu’il faut en prendre soin. Dans ce cadre, le marathon se révèle comme une auto guérison contre le stress, l’hyper tension artérielle, le diabète ; toute chose qui constitue une grave perte pour la nation béninoise. Par ailleurs, l’autre but des organisateurs est de voir courir côte à côte des athlètes sans distinction de race, de sexe, d’appartenance religieuse ou politique. Et ce pari semble être gagné au regard des trois premières éditions.
En attendant février 2011
Les organisateurs mettent les bouchés double pour réussir cette nouvelle édition. Organiser, en effet un marathon demande énormément de moyens. Et le père Guillaume Kambounon ne l’ignore pas pour avoir déjà gouté à la sauce au cours des trois précédentes éditions et de ses nombreuses participations à des marathons sous d’autres cieux. La 3e édition avait rassemblé plus de 200 bénévoles, 150 personnes indemnisées, 3000 litres d’eau et boissons glucosées. Plus de 1000 médailles ont été en outre distribuées aux participants. Tout cela avait nécessité un budget de 11.663.200 f. Mais, le marathon salésien s’est déjà fait un nom et devra donc nécessiter plus de moyens. Le 12 février 2011 s’approche à grandes enjambées et les parakois se demandent si pour une fois encore Guillaume relèvera le défi.
