Après les thèmes, « Peut-on faire appel du jugement dernier ? » et « Faut-il brûler la constitution béninoise du 11 décembre 1990 ? » ; c’est autour du sujet « Peut-on juger le juriste ? » que les 12 candidats finalistes de ce concours d’aratoire se sont affrontés hier dans l’amphi 1000 de l’Université de Parakou. Le jury président par son excellence, M. Jean Paul MONCHAU, ambassadeur de France près le Bénin, assisté d’éminentes personnalités comme Ousmane Batoko, l’actuel président de la cour suprême, Marie Richard Magnidet, le président de l’Observatoire et de la déontologie de l’éthique dans les Médias et Véronique Akankossi, la présidente de la chambre des notaires du Bénin.
Autour de ce thème, les 6 candidats qui représentent l’université de Parakou et les 6 autres qui sont venus de l’Université d’Abomey-Calavi ont eu chacun 10 mn pour prendre position et défendre sa thème. C’est à l’issu de cette fatidique épreuve que Hughes Sagbadja, étudiant en 4e année de droit à l’Université de Parakou a décroché le 1er prix qui lui offre un lot important d’ouvrages, un trophée et un séjour de stage en France. Koffi Lauriane, un candidat de l’Uac a occupé la 2e place tandis que l’université de Parakou revient à la charge en prenant les 3e, 4e, 5e, 7e et 10e places. Le professeur Joseph Djogbénou, organisateur de cet évènement culturel qui s’est déjà fait un nom s’est dit satisfait de la prestation des étudiants. C’est également d’un satisfecit pareil que le recteur Simon Akpona fera preuve à la fin du concours. Mais au-delà de tout ce monde, c’est Gabriel Allognon, le doyen de la faculté de Droit et de science politique de l’université de Parakou qui aura été le plus honoré car, à travers les résultats obtenus par ses étudiants à l’issu de ce concours, sa faculté devra être définitivement lavée des critiques elle est sujet. Il est à rappeler que le concours est à sa troisième édition et qu’il est régulièrement remporté par des étudiants de Parakou.