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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 17:06

moise-kerekou.pngMoise Kérékou, l’un des ardents défenseurs de la jeunesse béninoise au cours de ces dernières années vient d’être nommé par le chef de l’Etat. C’est certainement un acte de gratitude et de reconnaissance de la part du chef de l’Etat, nous renseignera l’interviewé. Dans cette interview que le journal Le canard du Nord a accordée à ce fils de l’Atacora dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance à Natitingou, nous retrouvons un fils du terroir,  fier de sa région dont il ne se garde surtout pas de vanter les mérites. Lisez plutôt !

 

Le Canard du nord : Bonjour Monsieur. Vous voudrez bien vous présenter à nos lecteurs

 

M. Kérékou : Je m’appelle Moise Tchando Kérékou, fils du terroir. Président du Mouvement Pour la Relève (Mpr), Président-fondateur du Mouvement International de la Jeunesse Africaine. Vice-président de la société Acorn Petroleum et chargé de cours de Relations Internationales à l'Université Américaine Houdegbe.  

 

Le Canard du nord : Vous êtes un fils de l’Atacora, un département qui abrite justement cette année les festivités entrant dans le cadre du 1er Août. Comment voyez-vous ce choix qui a été porté sur cette ville béninoise ?

M. Kérékou : Le fondement de ce choix réside dans la décision prise par le gouvernement du Dr Yayi Boni d'organiser des festivités tournantes du 1er aout dans chaque ancien chef de lieu de département. C'est une décision juste, qu'il faut saluer et encourager. Cette année, Natitingou a le privilège d'abriter et d'organiser la fête du 1er Aout. C'est une opportunité pour la ville de se valoriser, de montrer ses potentialités et aussi de bénéficier de diverses sortes d'infrastructures. L'afflux massif de ressources financières dans les différents projets ne peut être que créateur d'emplois et de croissance pour non seulement Natitingou, mais toute la région du nord-est. Je pense que les autorités, les cadres à divers niveaux et les habitants de la ville ont compris les enjeux et sont déchainés pour donner une fière allure et un caractère spécial à la ville. Natitingou, c'est la chaine de montagne, c'est une vallée riche, c'est aussi les parcs, un environnement saint, la beauté de culture, l'hospitalité et surtout...la ville de notre chère Président et bien-aimé père le General Mathieu Kérékou.

Le Canard du nord : Certaines situations sont survenues lors de récentes manifestations en vue d’une bonne organisation de cette fête dans la cité des Nanto. Outre les blessés, il y a malheureusement eu un cas de mort. Quelle est votre réaction face à ce drame ?

M. Kérékou : Je veux déjà adresser mes vives condoléances à la famille éplorée et souhaiter un prompte rétablissement psychologique à tous ceux qui ont soufferts de ce drame qui est dû a une incompréhension. Le gouvernement et les autorités de la ville ont pris leur responsabilité à cet effet. Je veux saluer leur réaction prompte qui a pu ramener le calme dans cette ville déjà paisible. Il est bien d'en tirer les leçons, d'anticiper pour que ces événements ne surviennent plus jamais, non seulement à Natitingou mais aussi dans les villes qui abriteront prochainement les festivités.

Le Canard du nord : Vous avez été récemment nommé par le président de la république. Quelle sera alors votre  partition dans la nouvelle politique de ‘’Refondation’’ du Bénin prônée par le chef de l’Etat ?

M. Kérékou : En effet, j'ai été nomme Conseiller à l'autorité de régulation des télécoms et postes. C'est une marque de distinction. Je veux profiter de votre tribune pour remercier le chef de l'Etat pour le choix porté en ma personne. Cela m'inspire beaucoup de gratitude envers lui, le ministre de la communication et tout le gouvernement, car c'est aussi une décision prise en Conseil des Ministres. Au-delà de la gratitude, c'est un sentiment de joie et une intuition de responsabilité que je ressens après cette nomination que je veux d'ailleurs dédier en ce moment exceptionnel à la ville de Natitingou. C'est une victoire de l'engagement, de la détermination, de la conviction, du courage, de la patience, du travail, disons, victoire de la recherche constante de la vertu sur le vice. Par ailleurs, c'est aussi la preuve que le Dr Yayi Boni a confiance en la jeunesse et qu'il appelle la jeunesse à prendre ses responsabilités et à désormais jouer les premiers rôles dans la république. Et c'est ainsi qu'il faut entrevoir, je dis bien entrevoir la refondation qui sonne comme un appel à la jeunesse afin qu'elle sorte de son sommeil de plomb et qu'elle prenne enfin ses responsabilités. Personne d'autre ne le ferait à sa place. Quant à ma partition dans la refondation, elle consiste à jouer justement ma partition au poste où on m'a mis.

Le Canard du nord : Cet engagement avec Boni Yayi n’aura t-il pas des répercutions sur votre carrière politique ?

M. Kérékou : Bien évidemment, une répercutions positive vous voulez dire. Absolument. Boni Yayi me permet de faire mes preuves, alors...je m'en réjouis. Et je peux d'ores et déjà vous rassurer que ce engagement sera plus fort et plus noble.

Le Canard du nord : Votre mot de fin

M. Kérékou : Je souhaite bonne fête du 1er août à tout le peuple béninois.

Réalisé par Christophe D. AGBODJI

 

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