L’association pour le bien être social (Abs) s’est particulièrement engagée au cours de ces deux dernières années à améliorer les conditions de vie des populations défavorisées de la ville de Parakou. Dans un rapport présenté en début de cette semaine, elle a fait le bilan de ses activités et révélé ses projets pour l’avenir.
Les gouvernements des nations, quelque soit leurs efforts ne réussissent pas à boucher tous les trous creusés par la pauvreté au sein de leurs populations. C’est pourquoi, des associations se forment de part et d’autre pour occuper ce vide et ainsi soulager ceux qui ont besoin d’être assisté. Dans cet élan de solidarité fait de volonté et d’engagement, plusieurs associations ont vu le jour. Le nombre de ces associations ne cessent de s’augmenter comme pour démontrer du tas de problèmes à résoudre. C’est avec une soif de justice similaire que l’association pour le bien être social (Abs) a été créée en 2009 et officiellement enregistrée à la préfecture de Parakou en Décembre 2010. Comme l’a notifié ce lundi Eugène Challa, le chargé des relations avec les institutions lors de la présentation du rapport général d’activités de l’association, l’Abs s’emploi depuis sa création et conformément à ses textes statutaires à améliorer les conditions de vie des populations défavorisées, à lutter contre l’analphabétisme en Tic et à défendre et protéger les droits des couches défavorables. Pour rappel, cette association dont le siège est situé à Banikanni, non loin de la buvette Fifa est présidée par Babassourou Walan qu’assiste solidement Issifou Fatiou Chérif en tant que vice président. Lors de la cérémonie de ce lundi, Sègbédji Matilde et Anice Sogan respectivement trésorière générale et trésorière générale adjointe ont présenté le bilan financier de l’association depuis sa création. Cette mesure de la santé financière de l’institution a permis aux personnes présentes de toucher du doigt les problèmes que rencontrent les membres de ladite association malgré leur motivation et leur volonté d’aller loin dans la défense de cette noble cause. N’est-ce pas à cause de cette détermination que d’imminentes personnalités comme le Dr Roch Adido, ancien vice doyen de la Fac de Droit de l’Université de Parakou et enseignant dans cette université a-t-il accepté de co-parrainer l’Abs avec Raouf Boubakari Bâ, un autre enseignant de cette université ? De toutes les manières, lors de son speech, Abou Madjidi n’omettra pas de saluer le sacrifice consenti par ses deux personnalités pour que l’association aille de l’avant. Nous avons besoin d’être appuyé », avouera Elvis Ahounou, directeur exécutif de l’Abs. C’est d’ailleurs pourquoi, Matchi Bamouin, le gestionnaire de l’Abs a lancer un plaidoyer en vue du partenariat de l’association avec d’autres structures visant les mêmes objectifs qu’eux. A son instar Babassourou Walan précisera que l’Abs est ouverte pour des partenariats avec d’autres associations, des organisations non gouvernementales et éventuellement des institutions internationales défendant les valeurs que celles que prône l’Abs. Cependant, si cette association a déjà acquis une notoriété certaine dans la ville, ces projets en cours et ceux à venir sont également d’augures à la rendre populaire. C’est le cas du projet d’initiation gratuite à l’informatique lancée depuis une date récente à l’endroit des étudiants de cette ville. Il s’agit également du projet de sensibilisation en matière des droits de l’homme à l’endroit des couches vulnérables de la région septentrionale du Bénin. Le train est mis sur les rails, il ne reste, au regard des actes déjà posés, qu’à alimenter le moteur afin de l’emmener à destination. Et les membres de l’Abs en sont bien conscients.