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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 07:52

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 (L’ex président nigérian Oluségun Obasanjo déjà à Dakar pour une médiation)

Dans une dynamique continue d’actions pour réguler au mieux les foyers de tensions qui agitent le continent, les présidents africains sous le commandement de Boni Yayi ; président en exercice de l’Union Africaine, se donnent une nouvelle fois, un rendez-vous qui prendra la forme d’une grande conférence régionale afin que les réels sujets de sécurisation des zones en proie aux nombreux conflits soient débattus. L’armada diplomatique interne et externe du président Yayi est en marche et des émissaires sont déjà sur les différents fronts pour préparer le terrain afin que la démarche  aboutisse.

L’après prologue

L’Afrique prise entre les feux des rebelles et les guerres fratricides, vacille et il faut agir au plus vite pour arrêter la saignée.  C’est  forts convaincus d’un constat aussi amer que les dirigeants africains sous la direction du président béninois Boni Yayi ; président en exercice de l’Union Africaine ont décidé de jouer toutes les cartes pour tenter des sorties de crise honorables. A la suite du mini-sommet à caractère informel tenu le week-end dernier à Cotonou, où plus d’une dizaine de chefs d’Etats étaient présents, il a été retenu sur initiative du président tchadien Idriss Débby Itno que l’Afrique s’offre toutes les chances d’attaquer le mal par la racine. Quelle forme prendra alors une telle initiative ? L’ingéniosité des ces premiers citoyens du continent  accoucha d’une décision aussitôt baptisée « Grande conférence régionale ». Le concept trouvé et  en acceptation unanime de l’initiative, il faut maintenant agir. Face à des questions aussi sensibles que celles de la sécurité, gage de paix sur tout le continent, il faut user de la diplomatie.  C’est ce que le président Boni Yayi a compris en décidant d’agir avec pondération et doigté. Des émissaires sont déjà envoyés de façon officielle sur les fronts mais il faut aussi souligner que d’énormes contacts sont pris dans l’ombre pour ne pas agiter l’opinion publique. C’est évident puisque le règlement des conflits sur un territoire relève de stratégies politico-diplomatique. Dans un schéma formel,  l’ancien président de la République Fédérale  du Nigéria ; Oluségun Obasanjo est envoyé par l’Union africaine à Dakar dans la capitale sénégalaise afin de rencontrer certainement le président candidat contesté Abdoulaye Wade mais aussi et surtout, les opposants qui crient à un coup d’Etat constitutionnel. Aux dernières nouvelles, la démarche du président Oluségun  Obasanjo serait d’apaiser un tant soit peu les petits « feux » qui deviennent dévastateurs depuis peu. L’ex-président nigérian arrivera-t-il  à marquer son passage dans la capitale sénégalaise ? De toute façon, il aurait effectué un déplacement fructueux s’il arrivait tout au moins à préparer le terrain pour la grande conférence régionale. Les protagonistes sénégalais devront au passage du président Oluségun Obasanjo accepter  de passer au dialogue pour  que triomphe l’Afrique libre des guerres.  Les présidents africains devront aussi se déployer sur d’autres  fronts tels que le cas de l’Aqmi dans la bande sahélienne avec ses nombreuses incursions sur le territoire malien sans oublier les exactions commises dans le Delta du Niger. Cette situation entraîne de nombreux cas de déplacés et déjà plus de 30.000 réfugiés dans la bande. La conséquence directe de cet acte est l’insécurité alimentaire doublée d’une concentration de la population dans des régions du continent. Face à ce tableau macabre, le président en exercice de l’Union africaine Boni Yayi joint au téléphone par une chaîne internationale  dit s’arracher  pour que  cette grande conférence régionale soit un lieu de rendez-vous de tous les acteurs essentiels des conflits. Les rebelles seront-ils aussi de la partie ? A cette question ; le président répondra que cette préoccupation est laissée à la discrétion du comité d’organisation et qu’en son temps, il avisera. Face à la grosse artillerie déployée par le président de l’UA ; les espoirs ne sont-ils pas permis ? Le bilan sera forcément fait à la fin du mandat puisqu’il est tout aussi conscient que ses pairs que l’Afrique ne devra jamais échouer.

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