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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 07:50

 

Les membres des démembrements de la commission électorale nationale autonome (Céna), au fur et à mesure que la date du 30 mars approche haussent le ton pour réclamer la révision à la hausse de leurs différentes primes jugées « dérisoires », acte sans lequel toutes leurs activités seront paralysées. Et ils comptent tenir cette promesse.

Les choses ne vont pas pour le mieux dans le rang des membres des commissions électorales communales (Cec) et des commissions électorales d’arrondissement (Cea). Et pour cause, les primes qui leurs sont promises sont jugées dérisoires. Cela a été à la base de plusieurs manifestations organisées par endroit sur toute l’étendue du territoire béninois. Les agents des villes de Kandi comme ceux de Parakou quelques jours plus tard, ne sont pas restés en marge de cette vague de soulèvement de ces démembrements de la Céna 2011. Ils réclament notamment la reconnaissance et la revue à la hausse des primes de risque, de dépouillement, de loyer et la suppression des contrats. Après une marche sur la mairie et la préfecture de Parakou, le président Joseph Gnonlonfoun, joint au téléphone par une radio de la ville avait clarifié la situation et invité les agents concernés au calme. Cependant, les explications données par la première autorité en charge de l’organisation des élections au Bénin n’ont pas réussi à calmer les esprits. C’est ce qui justifie l’annonce de la paralysie de toutes les activités entrant dans le cadre du respect du calendrier établi pour la tenue des législatives du 30 avril prochain. Pour Jérémie Affouda, figure de proue des grévistes, «  il ya péril en la demeure ». Selon lui, « c’est les démembrements de la Céna qui travaillent. Les  11 membres de la Céna ne sont que des ordonnateurs ». Partant de ce fait, il s’étonne de voir « une Céna qui s’érige en opposition face à ses démembrements ». « Les membres de la Céna devraient être des médiateurs entre les agents des démembrements et les autorités. ». A voir de près la situation, le président Gnonlonfoun et ses autres collègues jouent mal leur rôle. Mais cette situation n’est pas d’augure à apaiser la tension. Pour lier le geste à la parole, les membres Cea et Cec du Borgou ont cessé leur travail et promettent ne pas reprendre tant que leurs demandes ne sera pas étudiée. Ils prônent une table ronde autour de la question afin que leur situation soit revue. Joseph Gnonlonfoun entend t-il seulement les choses de cette oreille ?

 

 

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