La première dame accusée d’être derrière la réforme des casques

A Kouandé, Kérou et Péhunco comme c’est également le cas à Malanville, Kandi et Tchaorou, les arbres ne résistent plus aux tronçonneuses des pilleurs des ressources forestières du Bénin. Sale commerce, est-on porté de juger au regard des conséquences pouvant découler de cette exploitation abusive des bois. La première dame, citée comme marraine de cette activité était difficilement parvenue à s’hisser au dessus de la mêlée que certaines langues l’accusent déjà d’être derrière la réforme des casques. Placide Azandé vient de siffler la fin de la polémique en disculpant la première des femmes béninoises. Ne devrions-nous pas, plutôt trouver le moyen de garder l’épouse du Chef de l’Etat loin de ces projets malveillants ?

L’après prologue

Le Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, suivant des sources proches de la cellule de communication de la préfecture de Cotonou a démenti formellement l’information faisant état de ce qu’il se serait associé avec la Première Dame du Bénin, Chantal de Souza Yayi, pour commercialiser des casques. Pour lui, cette information qui circule dans le pays est mensongère. C’est purement un montage : de « l’intoxication et de la désinformation », dira t-il. Pour le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, il s’agit ainsi d’une manœuvre dilatoire qui ne vise qu’à jeter de discrédit sur l’opération et sur de hautes personnalités de la République. C’est d’ailleurs pourquoi, le Préfet rappelle aux populations qu’il n’a jamais ouvert ou fait ouvrir des boutiques témoins de vente de casques et qu’elles sont libres de les acheter à l’endroit et au prix de leur choix. Il a aussi expliqué que la Première Dame ne s’est jamais mêlée ni de près, ni de loin à l’opération de remise en vigueur du port de casque dans les deux départements. « En tout état de cause, les individus malintentionnés qui prennent du plaisir à intoxiquer les populations seront identifiés et subiront la rigueur de la loi », a-t-il prévenu dans un récent communiqué de presse. Chantal Yayi, à entendre le préfet,  n’a jamais pris un quelconque marché de vente de casques.

Trop c’est trop

C’est dommage que les béninois s’habituent à jeter du discrédit sur leur première dame. On se rappelle encore les regrettables accusations dont était victime Chantal Yayi lors de l’éclatement du scandale du bois. Pour rappel, les populations du bénin septentrional s’étaient soulevées contre la coupe abusive du bois dans leur région. C’est alors que les auteurs de l’assassinat des ressources forestières de ces régions avaient essayé d’intimider les rebelles en citant le nom de la première dame comme étant la marraine de l’activité. La réaction du cabinet de Chantal Yayi ne se fera pas attendre. Plusieurs voix s’étaient élevées pour blanchir la dame. Quelques mois seulement après cette attaque, revoilà le nom de la première dame cité dans une autre affaire. Il faut arrêter la saignée.