Le Bac 2013 aura lieu les 17, 18,19 et 20 juin

Le directeur de l’office du baccalauréat, le professeur Alphonse da SILVA  dément formellement  les folles rumeurs qui font état du probable report du déroulement du Bac 2013. A en croire le Dob,  chaque année ces rumeurs circulent. Le baccalauréat, d’après l’arrêté inter- ministériel fixant le calendrier des examens, se déroulera les 17, 18,19 et 20 juin. Les épreuves pratiques commencent le 03 juin. « je voudrais qu’on puisse laisser les enfants travailler tranquillement et dans de bonnes conditions pour qu’il n’y ait pas braquage mental  de nos enfants ». a déclaré hier le Bod à la presse au détour de la visite de l’atelier de pré-validation des listes des surveillants et correcteurs pour le baccalauréat 2013 au Ceg Gbégamey hier mercredi 24 Avril 2013.

Monsieur le directeur,  expliquez- nous les raisons de votre descente à Gbégamey

Les raisons de ma descente, c’est pour venir  saluer  et encourager les techniciens qui sont en train d’étudier les listes des surveillants et correcteurs du baccalauréat 2013. C’est la phase de pré- validation des listes qui nous ont été envoyées par les chefs d’établissements à travers tout le Bénin. Nous avons décidé cette année faire cette pré-validation au  niveau de chaque département. Nous avons parcouru  les départements de l’Atacora- Donga, Borgou – Alibori jusqu’aux départements du Sud.Je profite pour saluer tous les surveillants et correcteurs qui vont participer au  baccalauréat de 2013.

Avez- vous un message particulier à l’endroit  de ces enseignants qui seront  sélectionnés ?

 Nous sommes tous enseignants. Ils savent ce qu’il faut faire dans la déontologie et dans  la démarche de l’Office du Baccalauréat et du système éducatif béninois. Je les exhorte à jouer leur partition pour que les examens se passent très bien et que les  candidats puissent être évalués à la hauteur des efforts fournis.

A quel niveau  se trouve aujourd’hui l’organisation du baccalauréat édition 2013 ?

L’organisation se trouve au niveau des travaux confidentiels. C’est-à-dire du tirage des épreuves. Vous savez, nous avons 127 centres de composition et dans chaque centre, il y a près de 30 salles multipliées  par autant de candidats par salle. Cela fait que depuis un mois, je suis dans la cabine en train de tirer, de fabriquer, de monter  les épreuves qui ont été conçues par des professionnels, des inspecteurs, des enseignants à la craie et expérimentés. Ça peut être quinze épreuves par matière qui seront saisies  et tirées, qu’on doit  mettre dans des enveloppes. Cela nous prendra jusqu’à la fin du mois de mai. Nous travaillons de jours comme de nuits, tous les jours même les dimanches.

 Il y a des rumeurs qui circulent qui font état d’un  probable report du baccalauréat 2013…

Chaque année ces rumeurs circulent. Mais je voudrais qu’on puisse laisser les enfants travailler tranquillement et dans de bonnes conditions pour qu’il n’y ait pas braquage mental  de nos enfants. Le baccalauréat, d’après l’arrêté inter- ministériel fixant le calendrier  des examens se déroulera les 17, 18,19 et 20 juin. Les épreuves pratiques commencent le 03 juin. Ce n’est pas changé.Je crois que c’est en adéquation avec les calendriers scolaire et universitaire. Ceci pour que les candidats soient libérés tôt. Ceux qui auront des bourses d’étude à l’extérieur puissent vite partir  et se cadrer dans le système universitaire mondial.  Tous les examens se dérouleront  à bonne date.

Y a –t-il de nouveaux centres ?

 Oui, il y a bel et bien de nouveaux centres.  La population des bacheliers s’accroît. Nous sommes à 103.050 cette année. Donc nous avons dû créer de nouveaux centres. Nous avons le centre de Lalo dans le Couffo, le Centre de Malenville, de Lokossa,d’Ekpè dans sèmè Podji et de Tchaada dans la commune d’Ifangni etc et bien d’autres pour faciliter la tâche aux candidats. Tous les candidats doivent bénéficier des mêmes conditions de composition.

 Nous avons appris qu’il y a de favoritisme dans la sélection des surveillants et correcteurs, qu’en est- il réellement.

Il y avait de favoritisme. C’est pour cela  que cette année, nous avons initié les phases départementales. Ce sont les C-Sec, les Ddeps, les spécialistes en matière de l’éducation, les chefs d’établissement, ceux qui connaissent  leurs enseignants qui proposent.  Et nous, nous  voyons sur la base des listes qui nous sont envoyées pour faire notre sélection. Dans ce domaine, il ne faudrait pas faire de favoritisme.  On sélectionne ceux qui ont la compétence.

Propos recueillis par    www.visages-du-benin.com