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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 06:15

madougou.jpgLe fonds national pour la promotion de l’entreprise et l’emploi et des jeunes (FNPEEJ) a montré ses limites. Dans tous les départements du pays, le constat est le même. Certaines entreprises n’ont pas été installées et le cas échéant, elles n’ont jamais fonctionné. Les impayés se chiffrent à 1 milliard 691 millions 325 mille 346 francs CFA à la date du 1er septembre 2011. La guéguerre entre le Ministre Reckya Madougou et les jeunes de Parakou, en présence du Chef de l’Etat, a permis de comprendre les vraies malfaçons du FNPEEJ. Le Ministre compte sévir, mais d’après nos enquêtes auprès des bénéficiaires du crédit FNPEEJ, les raisons qui expliquent les retards de paiement résident dans la conduite même du projet. Mauvaise étude de marché, projets peu viables, projets peu originaux. Le FNPEEJ était simplement un coffre fort pour copains.

L’après prologue

A la date du 1er septembre 2011, 487  jeunes béninois ayant bénéficié de crédit dans le cadre de la réalisation du projet d’aide à l’auto entreprenariat n’ont pas pu honorer leur engagement de payer la somme totale de près de 2 milliards de dette.  La plupart des bénéficiaires interrogés  ne manquent pas d’alibis pour justifier ce retard qui s’apparente déjà à une impossibilité de payer. Togbé David, promoteur d’une usine de transformation et de commercialisation d’huile de palme à Sakété, explique son impossibilité de remboursement par l’insuffisance du financement. A l’en croire,  il a acquis une machine non prévue dans le plan d’affaire et n’a donc plus assez de fonds pour lancer l’exploitation réelle de son entreprise. La situation est pareille chez Dognito Ruffin, promoteur d’un projet de fabrication et de distribution de pain de savon à Dogbo. Ce dernier s’indigne du fait que le FNPEEJ ne lui ait pas accordé la totalité du financement demandé. Toute chose qui l’empêche d’entamer l’exploitation du site déjà mis en place. Pourtant, ce promoteur a obtenu un financement de 17 millions 500 mille sur les 21 millions demandés. Si ces deux débiteurs du FNPEEJ justifient leur impossibilité de payer par des raisons liées au manque de financement, la situation est toute autre pour les frères Goubalan, Elvire et Hervé qui promouvaient ensemble un projet de production de riz nérika à Hinvi. Elvire avoue que le projet qui coûte 19 millions 484 mille « est d’abord mis en stand-by après un début d’exécution ». Hervé Goubalan explique l’arrêt du projet de production de riz nérica par an la crue du fleuve Zou. Ils disent n’avoir pas pu récolter la quantité de riz espérée. Selon eux, c’est cette première récolte qui devrait leur permettre de commercialiser le riz et de reprendre le cycle de production-commercialisation. Gaston Johnson lui, est promoteur d’un laboratoire d’analyses biomédicales à Parakou. Il dit avoir eu des difficultés liées à « la concurrence déloyale du secteur informel ». Cela prouve qu’une véritable étude de marché n’aurait pas été réalisée avant l’octroi du crédit.

 

Et alors ?

Chacun des promoteurs débiteurs a donc une raison pour ne pas rembourser le crédit. D’ailleurs, environ 40% des numéros inscrits sur la liste des promoteurs n’étaient pas fonctionnels au moment où nous menions l’enquête.

 

 

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commentaires

J
<br /> <br /> Bien dit et bravo<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Merci pour l'article!<br /> <br /> <br /> mais stp, c'est quoi cette affaire de femme noire et sexe sur ton site là? stp, je te prie de changer cela le plus urgemment possible.<br /> <br /> <br /> Sinon la collaboration ne peut pas être bonne.<br /> <br /> <br /> Sportivement<br /> <br /> <br /> A+<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonsoir mon père. Je vous remercie infioniment de l'attention que vous portez à mon blog dont l'actualisation, ces derniers jours, vous l'auriez constaté prend un peu de temps. cependant, "cette<br /> affaire de femme noire" n'est pas mon projet. le blog que j'anime est hébergé par un site web qui dipose d'un droit de publicité sur tous les blogs. il y a avait d'autres pub, celle ci n'est<br /> venue que depuis une date récente et je ne dispose pas de moyens pour l'enlever de là, à moins que je ne sois contraint de supprimer mon blog. excusez la peine que je vous cause à voir cela.<br /> <br /> <br /> <br />