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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:40

Le scrutin présidentiel du 13 mars a eu lieu, sans violence ni heurte. Il serait l’un des plus transparents depuis l’ère du renouveau démocratique au Bénin, dit-on. Mais à côté des chiffres agités ça et là à la guise des tendances politiques, l’éventuelle élection du chef de l’Etat dans ces conditions parait apocryphe.  Les élections présidentielles ont eu finalement lieu. Le 1er constat qui se dégage de l’observation de ce scrutin est que tous les béninois pourtant en âge de voter n’ont pas pu le faire. Ainsi, quelques uns ont été ce dimanche représenter les milliers de leurs concitoyens oubliés dans le cadre de la réalisation de la liste électorale permanente informatisée. Ont-ils fait, au nom de leurs concitoyens le bon choix ? Le débat ne se situe plus à ce niveau mais s’élève à une autre crête. Pour rappel, des tendances ont journalistiquement été agitées par certaine chaîne de télévision dès le lendemain  du scrutin. Pas l’une des moindres. Ces chiffres donnent favori le président Boni Yayi. Par ailleurs, les délégations d’institutions internationales déployés dans les bureaux de vote pour superviser ces élections n’en disent que des louanges. « Election globalement transparente !». Mais déjà, des voix s’élèvent pour dénoncer ce qui « se prépare ». Rien d’anormal ne s’est pourtant passé dans les bureaux de vote outre une députée, une traîne-urnes, les bras bourrés de ‘’bulletins Yayi’’ qui se serait fait pêcher par la police. Si nous nous limitons à ces chiffres, alors le président Boni Ya         yi a remporté le scrutin avec une forte majorité qui le replace dans le fauteuil présidentiel dès le 1er tour. Mais l’opposition ne voit pas les choses de cet œil. Elle dénonce des fraudes et étonne par ces propos les béninois qui ne voient pas comment il peut y avoir fraude. Le premier argument des yayistes est que les chiffres qui circulent ne sont pas donnés par la mouvance mais par des journalistes qui se sont rendus eux-mêmes sur le terrain. De ce fait, les résultats propagés ne sont que ceux collectés fraichement dans les bureaux de vote par des journalistes. Cependant, à côté de cette opposition qui perd de plus en plus de voix, une branche de la société civile appelle à « prendre avec des pincettes les chiffres ». Pourtant, les chiffres journalistiques sont là aujourd’hui que l’on peut difficilement contester. Bravo Yayi, si vous avez pu faire ce score. Mais même s’il y a eu fraude, nous reconnaissons au moins que la fraude était transparente.

 

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commentaires

R
<br /> Ironie? J'ose un commentaire: on a appris à contester la vérité dans ce pays qu'on se demande aujourd'hui qui dit vrai. A qui faut-il accorder sa confiance? Attendons la cour constitutionelle.<br /> C'est la démocratie chèrement acquise qui la demande.<br /> <br /> <br />
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