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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 14:27

Le contre-amiral Denis Houssou Gbessemehlan, Chef d’Etat major général des forces armées béninoises a annoncé ce week-end, l’envoi d’une troupe de 300 soldats béninois sur le front de guerre malien. « Le Bénin sera dans le bataillon togolais avec une compagnie d’infanterie motorisée et une de police… » a-t-il ajouté. Sans contester le bien fondé de l’initiative gouvernementale, les députés de la 6èmeLégislature se sont indignés et ont protesté contre la forme. C’est le député Kolawolé Idji qui en début de la séance plénière de ce lundi 14 janvier 2013 a demandé et obtenu l’autorisation de faire une déclaration solennelle  à la tribune de l’Hémicycle.

Dans sa déclaration, le député Idji a précisé qu’il n’agit pas au nom de son groupe parlementaire Union fait la Nation mais en simple député avant d’ajouter : « …Au Mali actuellement Il ne s’agit pas d’un maintien de paix il s’agit de guerre et le Gouvernement engage des soldats béninois dans une guerre sans tenir informer le Parlement. Ce n’est pas le fond de la question malienne qui me préoccupe, on peut même en discuter. Mais c’est l’importance accordée à notre parlement. Tous les autres pays engagés dans la guerre au Mali, ont fait convoquer une séance spéciale de leur parlement  sur la question avant de déployer leur troupe. Ici il y a pas de majorité il n’y a pas d’opposition, il s’agit de l’Assemblée nationale. Il s’agit de la considération due au peuple béninois, à son parlement. Mais cette considération, nous ne l’avions pas. C’est pourquoi je proteste… ».

Le président de l’Assemblée nationale, le professeur Mathurin Nago en prenant acte des propos de son collègue, a rassuré que le bureau ainsi que la conférence des présidents se réuniront pour voir la conduite à tenir face à cette déclaration.

Francis Z. OKOYA

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