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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 16:54

Les béninois ont un œil de merde sur ces semblants élections qui s’apprêtent à avoir lieu et dont des contestations certaines sont déjà attendues des uns et des autres. Le 27 février 2011. Non, le 6 mars 2011 plutôt. Comme si la décision de la tenue de ce chahut était prise à la diable, l’avant-veille de la journée internationale de la femme arrive  à la viens-vite et les béninois s’inquiètent du retard perceptiblement accusé dans l’organisation du scrutin. Et alors ?

Boni Yayi a, constitutionnellement pris une décision sévère, celle de tenir à fraiche date le 1er  tour des élections présidentielles. Cette initiative aura été jugé de décision démocratico-machiavélique par les politiciens d’un certain bord. Cette sentence, à priori ne viole en rien les normes juridiques qui régissent la gouvernance en république du Bénin. Pourtant, la détermination d’aller aux élections à cette date a été critiquée par plus d’uns. Elle a donc été sérieusement châtiée par des politiciens qui ne sont guère d’avis avec lui. Ceux-ci, l’on ne le dira jamais assez invoquent les saboteries contestées dans la réalisation de la liste avec laquelle l’on va aux élections. Malgré les appels à la retenue, les invites à une table ronde rien n’a changé. Et sur ce plan, Boni Yayi peut se réjouir d’avoir pris une décision qui, malgré les critiques respectent la constitution. Déterminé, il a manqué le premier de ses douze travaux; puis le second. Le troisième, pesante charge a été délaissé par le chef de l’Etat qui, probablement n’arrange en rien ses affaires.

La semaine écoulée, plusieurs tractations ont été menées afin d’emmener le chef de l’Etat à changer de position. Yayi n’est pas de mauvaise foi. Il peut être traité de tout sauf d’un démocratique sourd au regard seulement penché sur ses propres intérêts. La ballade des anciens présidents du Bénin a-t-elle payé ? Emile Derlin Zinsou avec son bonnet de sage politicien de la première génération des présidents du Bénin indépendant a rendu visite à Yayi. Avec lui, Nicéphore Dieudonné Soglo, le premier des présidents du Bénin démocratique s’y est également rendu. L’objectif de cette tournée présidentielle était d’arracher à l’actuel président du Bénin le report des élections afin de revoir cette lépi qui, semble t-il sent la peste. Mathieu Kérékou n’a pas voulu se mêler à ces pourparlers. Leur présageait-il un échec ou seulement n’était-il pas d’avis avec ses collègues ? Seulement, là n’est pas le souci des béninois. Le chef de l’Etat, à l’issu d’une entrevue froide qui aura durée 4h se dit prêt à tout marchander sauf au report des élections.

C’est en fini ! C’en est fini des béninois qui, « s’entêtant » ont raté l’occasion de se faire enregistrer ! Fini, ces citoyens, qu’ils sont bien nombreux ne sont rendront pas aux urnes ce dimanche ! Fini également les tractations, les mécontentements et les dénonciations puisque Yayi, il l’a déjà promis, ne reviendra pas sur sa décision. Le dimanche prochain aura lieu le 1er tour de cette merde. Bienheureux ceux qui n’auront pas leur carte et donc ne rendront pas aux urnes. Aux générations futures, ils conteront leur chance de n’y avoir pas pris part. que diront-ils alors de Boni Yayi ?

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