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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 19:28

    Yayi - soucieuxLes inquiétudes du président Boni Yayi ne sont plus liés à sa réélection comme ce fut le cas il ya encore quelques mois. Cela ne veut cependant pas dire que le chef  de l’Etat dort sur ses lauriers. Et pour cause, la tension sociale actuelle et les autres petites affaires d’Etat ne permettent pas au chef de l’Etat de mener une vie de président fraichement élu.

Boni Yayi n’a jamais eu de repos depuis son arrivée dans l’univers politique béninois. Depuis 2004, il avait entamé une longue campagne électorale qui sera congratulée par sa première élection en mars 2006. La hantise du changement battant son flein dans la période, le chef de l’Etat s’investissait personnellement dans la gestion des moindres affaires publiques du pays. Les tous premiers ministres du régime Yayi I n’ont en réalité pas eu grande chose à gérer, le président devant donner son avis sur tout. Cet élan n’a pas pu aller bien loin, Boni Yayi ayant commencé par « connaitre la maison ». Un nouveau changement était alors intervenu dans le changement en cours dans le pays. A cette étape de la direction du pays, le chef de l’Etat devait gérer la tumultueuse période des « affaire Icc-Services et consorts », « affaire machine agricole », « affaire Dangnivo ». Point de souffle pour le défenseur du « changement » en perte de vitesse dans un environnement où il devait rechercher l’élection pour un second mandat. A dire vrai, Boni Yayi ne s’est pas reposé depuis son arrivée au pouvoir en 2006. Outre la gestion des affaires publiques pour lesquelles il s’était fixé comme objectif de mener à bien, le professeur des candidats aux élections présidentielles de 2011 conduisait aussi la plus longue campagne électorale de l’histoire politique du Bénin. Quelle haleine ! Cette dure labeur politique a été fort bien heureusement félicité par des béninois qui lui ont massivement accordé leur soutien au cours de ces consultations électorales. Après ces élections, ce devrait être le grand repos. Cependant, la lune de miel de Boni Yayi aura duré l’existence d’une étincelle. 

 

         Régler définitivement l’équation ‘’Union fait la Nation‘’

Le regroupement des plus grands partis politiques dans un seul bloc pour ériger un obstacle à la réélection de Boni Yayi aura fait bien de bruit. Le but de ce blocus formé était tellement clair que  le guide de la mouvance avait réellement craint pour sa réélection. Les nombreux bras de fer exercés par les députés de ce regroupement lors de la 4e mandature étaient de nature à donner le vertige à la mouvance. Toutefois, Boni Yayi, qui l’aurait cru est passé en coup de force au premier tour des élections. Pour avoir donc l’esprit tranquille et ne plus craindre aucune action de cette ‘’UN‘’, le chef de l’Etat devait chercher à la neutraliser complètement. Et c’est cela que le souci premier des inquiétudes du chef de l’Etat. Sa stratégie qui semble bien marcher comme sur des roulettes a entrainé la Renaissance du Bénin (Rb) qui n’a pas pu résister à l’appel de la cruche à miel. Le parti du ténor de l’opposition est en cours de déchirement. Le hasard ou le plan Yayi en marche ? Loin que l’Un ne consiste plus un souci pour Yayi, il en est le premier.

 

Arracher le silence aux fonctionnaires

Le renvoi des fonctionnaires d’Etat sur leurs lieux de travail est l’autre tourment du chef de l’Etat. Après la longue paralysie des agents du ministère des finances qui a aboutit à l’augmentation du quart de leurs salaires, les agents des autres ministères ont crié haro sur le gouvernement afin que la mesure soit généralisée à tous les fonctionnaires d’Etat. Le chef de l’Etat dans une démarche qualifié par les uns et les autres d’« intimidation » avait marché sur certains ministères pour renvoyer les fonctionnaires au boulot. Son invitation aura reçu peu d’échos. Et pour cause, les grévistes ont largement suivi le mot d’ordre lancé par les syndicalistes. Robert Dossou, dans la foulée a eu l’intelligence de déclarer le fameux décret donnant droit à cette augmentation de salaire anti constitutionnel. Le chef de l’Etat aura beau réclamé un dialogue avec syndicats centraux. Ce qu’il obtiendra finalement mais pour quel gain, puisque les premières rencontres n’ont pas permis de débloquer la situation.  Au demeurant, le souci du chef de l’Etat dans cette affaire est de trouver à la va-vite une solution qui arrange tout le monde. Dans quel bois, ira-t-il tailler cette solution quand on sait que les grévistes sont plus que jamais déterminé à gagner cette bataille ? Boni Yayi pourra t-il encore puiser dans sa gibecière à ruse pour rassurer les fonctionnaires. Bien malin qui trouvera d’autres soucis actuels au chef de l’Etat.

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commentaires

H
<br /> <br /> ce n'est pas une raison que le site du gouvernement ne fonctionne pas et que l'on puisse pas déposé une plainte pour escroquerie te de laisser ce salopards continuer a escroquer les personnes<br /> comme je me suis fait arnaqué de 6000.00 et que je ne peu même pas faire quoi que ce soie pour récupérer mon argent<br /> <br /> <br /> <br />
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