Les candidats devaient, selon la décision de la Cena déposer leur dossier au plus tard le 5 février dernier. Cette opération a permis de recenser 23 postulants à la magistrature suprême. La diversité des origines de ces postulants semble être une preuve de la vitalité de la démocratie béninoise mais aussi une menace à la réélection de Boni Yayi. Il s’agit de : Thierry Didier Adjovi, Olivier Agossou Larry-Egoundoukpè, Olaniyi Yacoubou Badarou, Me Marie-Elise Gbèdo, Me Adrien Houngbédji, Christian Lagnidé, Issa Salifou, Antoine Dayori, Boni Yayi, Henri Médrid, Hermine Capo-Chichi, Cyr Kouagou M’po, Abdoulaye Bio Tchané, Joachim Dahissiho, Janvier Yahouédéou, Patrice Ago, Louis Tobossou, Victor Prudent Topanou, François-Xavier Loko, Jean-Yves Sinzogan, Kessilé Tchala, Joseph Salomon Biokou et Philippe Noudjènoumè. Hier, ils avaient subi les épreuves de la visite officielle, dernière étape dans la validation de leur dossier de candidature. Au cas où tous ces dossiers seraient homologués, le candidat Boni Yayi devra se préparer à la perte des élections. Et pour cause, selon une observation faite par certaines organisations de la société civile béninoise, les élections portent généralement les empreintes d’attitudes régionalistes.