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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 20:56

degla.jpg10 inculpés, des coupes-coupes, des couteaux de jet, des dizaines de portables, des cartouches de balle, des talismans, des fusils de chasse et d’autres armes de fabrication artisanale.  Telle est la moisson faite par la police de Parakou dans le cadre d’une enquête qu’elle mène depuis le braquage orchestré le 13 octobre dernier à Boko à 10 km de Parakou.

L’après prologue

Le commissaire Idrissou Foudou du commissariat central de la ville de Parakou a présenté ce jeudi matin à la presse ces 10 malfrats soupçonnés d’être mêlé au braquage ayant eu lieu le 13 Octobre dernier à Boko sur l’axe routier Parakou-N’dali. Selon les explications données par le commissaire, ce braquage sort un peu de l’ordinaire. En effet, ces coupeurs de route ont opéré vers 7h55, une heure de forte affluence sur cette route. « Deux hommes, au guidon d’une moto ont réussi à immobiliser un véhicule en partance de Parakou pour N’dali, puis un autre véhicule allant dans la même direction. Pendant ce temps, une voiture venait de N’dali vers Parakou ». La suite des éclaircissements faits par le policier montrent que les braqueurs ont fouillé tous les passagers des voitures mais particulièrement un. Ce dernier a été fouillé à maintes reprises de même que son sac que les voleurs connaissaient sans doute.  Cela leur a permis d’emporter 15 millions de nos francs. Au cours de l’opération, ils avaient dû tirer sur un véhicule qui prenait la tangente.  Depuis cette date, la police a ouvert une enquête qui s’est soldé par l’arrestation de 10 brigands, des citoyens béninois de l’ethnie peulh et des yoruba du Nigéria qui ne se sont plus entendus sur le partage du butin après l’opération. Au nombre de ceux-ci se trouvait un cambiste qui a, sans doute informé les autres de la détention  d’une telle somme d’argent par la victime. Ces présumés coupables ont été présenté au cours de la même matinée au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Parakou.

Et alors ?

 Déjà, certains observateurs craignent que ces malfrats ne retrouvent leur liberté au cours des mois à venir. Seule, la révision du code pénal peut donc assurer la sécurité des béninois.

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