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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:42

Michel ange La crise à l'université de Parakou est l'expression de la rage longtemps contenue de la jeunesse du Bénin. L'injustice flagrante et gratuite qui représente le lot quotidien de millions de jeunes béninois. La révolte des étudiants n'est pas à condamner, c'est peut-être la manière qui pose peut-être un problème. Je dis bien ''peut-être, parce qu'il ne faut pas s'y tromper, sur tous les campus du monde, les étudiants ont toujours préféré réagir violemment. Pour ceux qui ne veulent pas voir loin, je leur demande de se référer à la dernière crise dans les universités canadiennes.

Je pense personnellement que ce qui arrive n'est que la résultante de la mauvaise gouvernance et du luxe insolent de nos dirigeants. Pendant que les étudiants ont dû mal à avoir un plat au restaurant, leur directeur, le D/Cous, lui, s'achète un véhicule de commandement, flambant neuf de 32 millions. Entre nous, si ce n'est pas de la provocation, cela y ressemble fortement.
Alors, que des étudiants affamés, désorientés et rejetés par tous manifestent leur mécontentement, des forces de défense viennent les cribler de balles. Mais franchement, que viennent faire des militaires sur le campus et de surcroit armés de balles réelles? Cela me pose un problème. Dans ces genres de situation on fait appel aux forces de sécurité (police d'abord et gendarmes après) mais jamais aux forces de défense dont la mission est de défendre l'intégrité du territoire et de sécuriser les frontières.
Cette fronde qui se produit dans ce que vous appelez le fief du président Yayi doit interpeller les gouvernants. Cela pourrait être le déclic dans la tête de jeunes souvent manipulés.

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