Le Bénin a été sorti de la Coupe des nations de football de l’Union des Fédérations ouest africaines (Ufoa) par la Guinée (0-1) à Ijébu Odé au Nigeria. Un match qui détermine le fossé qui existe entre l’équipe nationale et son coach, Michel Sorin, qui détient une statistique catastrophique de trois défaites et un match nul en quatre sorties.
Une équipe sans défense, une attaque incapable de marquer le moindre but en quatre sorties et des choix discutables. Le Bénin de Michel Sorin n’aura absolument rien montré dans la Coupe des nations de football de l’Ufoa. Le sélectionneur intérimaire des Ecureuils a même fait un parcours chaotique avec les Ecureuils, y compris le match amical international perdu (0-2) contre le Niger. En effet, en quatre sorties, il a eu le « mérite » d’enregistrer trois défaites (0-2 contre le Niger, 0-4 contre le Nigeria et 0-1 contre la Guinée) et un match nul (0-0) contre le Sénégal pourtant réduit à 9. Sous Sorin, le Bénin n’a jamais marqué. L’attaque composée du duo Yaovi Bézo-Christian Kotchoni, pourtant redouté dans le championnat national, est toujours restée muette. Dans le même temps, les Ecureuils offrent un boulevard en défense avec pas moins de 9 buts encaissés en quatre rencontres. En plus, le coach français des Requins, nommé par la Fédération béninoise de football (Fbf) pour gérer l’après Dussuyer, a souvent fait des choix discutables. Surtout en défense. Sorin ayant pris l’habitude de convoquer au dernier moment des joueurs limités (Ndlr : De Gaulle Hontonton, la surprise de tous les temps) alors qu’il y a des éléments qui peuvent logiquement postuler à un poste de défenseur central en sélection nationale. C’est alors clair que le Bénin ne pouvait pas réussir grand-chose. Et pourtant, les supporters espéraient hier un résultat face à la Guinée. Mais Ce sont les Ecureuils qui ont été plutôt surpris par le réalisme de Seydou Camara auteur de l’unique but (70è) du Sily National. Un résultat qui enfonce les Ecureuils, qui terminent à la dernière position dans le groupe A avec un point au compteur, et leur entraîneur contraint de revoir ses plans. Car il a déjà montré ses limites. Il mérite d’ailleurs la sortie. Le Bénin ne peut plus se faire balader autant dans des confrontations sous régionales à quelques mois du démarrage des éliminatoires de la Can 2012.