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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 13:00

Dans la redistribution des cartes politiques au  lendemain des dernières élections présidentielle et législative, les différents acteurs se repositionnent et tous les canaux sont bons pour prendre d’assaut l’espace. C’est certainement ce qui a inspiré l’ancien ministre de la Jeunesse des Sports et Loisirs Modeste Kérékou. Il était l’invité de l’hebdomadaire émission « Débats Actuels » taillée dans la moule à fabrique du grand groupe de presse « La Gazette du Golf ». Pendant deux heures d’horloge, l’invité a sur le plateau, passé aux peignes fins, les sujets brûlants de l’actualité politique à l’interne. Le fils du « Vieux », est revenu sur ses heures de gloires en tant que ministre de la Jeunesse des sports et loisirs mais a rappelé aussi son jeune passé politique. Membre actif de l’Union pour la relève (Upr) dirigé de mains de maître par l’honorable Issa Salifou, il a ouvert une brève parenthèse sur l’homme incompris qu’il était lorsqu’il a souhaité que le groupe accompagne déjà des le premier tour, le candidat Boni Yayi. Il dit être toujours fier de son parti parce que la conviction du groupe n’a pas changé et que le candidat de sa formation politique est venu quatrième sur plus d’une dizaine. Le calme étant revenu aujourd’hui à la maison, il est important selon l’invité de redéfinir les bases et les objectifs pour d’autres conquêtes. Les municipales sont déjà à nos portes et l’Union pour la relève s’active à mettre les petits plats dans les grands pour arracher ce qu’elle peut lors de ce festin électoral. Mais pourquoi l’Upr ne réagit à rien face à toue l’agitation sociopolitique qui s’observe ? Modeste Kérékou répondra qu’il faille mieux se garder  de parler si ce que l’on a dire n’a pas plus d’importance  que le silence. Son parti est un parti responsable et ne fera aucun bruit pour du néant a lâché l’invité. Dans une posture d’un confessant qui semble avoir vu le bon Dieu passé dans l’arène, l’invité dit comprendre aujourd’hui beaucoup de choses après son passage au gouvernement. En ouvrant la large parenthèse sur l’actualité économique et celle politique, l’invité a rappelé que tout ce qui se fait concourt  au développement de la cité. Face à la politique de la main tendue du chef de l’Etat, l’ancien ministre de la Jeunesse des sports et loisirs, a exhibé la vocation de Boni Yayi. «  Le chef de l’Etat est à l’image d’un sélectionneur et pour cela, il veut avoir les meilleurs joueurs pour gagner ses matchs ».  Il dit saluer l’initiative de la charte de bonne gouvernance et espère que cela est forcément un début pour de réels changements dans les mentalités. Il se refuse d’être fataliste et croit dur comme fer que cette charte de 15 articles formulés autour de 16 valeurs administrée à la jeune génération portera ses fruits très bientôt. Le fameux Programme de vérification des importations de la nouvelle génération est aussi passé au scanner avec l’invité. Il se désole face à la grosse agitation qui s’observe autour du programme. « Combien sont-ils réellement à maîtriser de quoi ils parlent » s’indigne l’invité. Pour Modeste Kérékou, ce programme a été pensé et conçu par le régime du Général Mathieu Kérékou et il faut reconnaître toute fois la dextérité de l’actuel président qui a eu le mérite de l’exécuter. L’exécution du programme nécessite un gros effort de la part du gouvernement et c’est dans la mobilisation des énergies que beaucoup jouent à la fanfaronnade. Pour l’invité, on agite des informations à dose homéopathique pour quel but ? s’interroge Modeste Kérékou. Face aux inquiétudes susurrées ça et là colportant une baisse des recettes dans l’exécution du programme, l’invité pense que dans une République qui se respecte, il faut laisser des voix autorisées le dire et que les rumeurs et les spéculations s’estompent. Face à la grève des enseignants, Modeste Kérékou pense qu’il faut agir vite pour éviter une année blanche. Il implore l’indulgence des enseignants afin qu’ils sachent raison gardée dans ce qui constitue quand même une question importante pour le développement futur de la nation. En attaquant  de front l’autre sujet ayant attrait au ténébreux dossier Icc-Services, l’invité se dit perplexe face aux dernières injonctions du Procureur de la République. Se refusant d’interpréter cette décision, il se veut rassurant sur la démarche entamée et pense que le Procureur ne commettra pas l’erreur d’opiner sur du néant. D’autres sujets de seconde zone ont été aussi abordés et l’invité semble avoir réussi son test de come-back politique.   

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