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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 10:39

Donner à l’Université de Parakou (Up) un festival comme il en existe dans les autres universités de la sous région. Telle est la vision de l’’Union Culturelle et Artistique Olatomi (Ucao) depuis l’année dernière. Pourtant, c’est finalement cette année que l’institution dirigée par Toussaint Koudoro concrétisera ce projet en permettant la tenue du festival de ce 22 au 24 mars dernier. C’était en présence de Moussa Ibrahim Diallo, le directeur du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (Cous) de l’Up, Président d’honneur de l’évènement et de Florent Eustache Hessou, son Président d’honneur.

L’après prologue

L’Université de Parakou était sous les feux de rampe du jeudi au samedi dernier. Elle était pleine à craquer. Remplie  de monde qu’elle était. Et pour cause, une forte délégation d’artistes comédiens et de chorégraphes venus d’universités de la sous région étaient sur le campus de la jeune université publique. Plusieurs jours après ce festival, les étudiants restés dans la fièvre du festival peinent encore à retourner dans les amphithéâtres. La première soirée du festival Olatomi était exclusivement consacrée au théâtre. Occasion pour les troupes invitées de faire une démonstration de leur talent dans la matière. L’Union Culturelle et Artistique des Etudiants de l’Université d’Abomey-Calavi, la troupe Dine Dane venue spécialement de l’Université de Lomé au Togo, la compagnie Godon de Cotonou et la troupe théâtrale de Bassila ont durant toute la nuit du jeudi 22 mars 2011 tenu en haleine le public parakois. La troupe de l’Ucao dont le talent des artistes n’est plus à démonter s’était aussi préparée pour la circonstance ; elle qui après les nombreux trophées remportés l’an dernier a entamé sa rentrée artistique cette année par trois granges distinctions aux Universi’Art d’Abomey-Calavi ne s’est pas fait prier pour en rajouter au bonheur des étudiants de Parakou. La deuxième soirée, celle du 23 sera consacrée à la musique ; il y avait la musique traditionnelle et la musique moderne. Encore une fois, la foule a accompagné les talentueux chorégraphes et interprètes dans leur prestation. Si ces deux journées ont été jugées réussies et égayantes par plus d’un, c’est pourtant la troisième, la dernière d’ailleurs qui sera la consécration. Institution estudiantine au sommet d’un professionnalisme sans reproches, l’Ucao a fait de la soirée un mélange de théâtre, de musique et de danse. Toute la nuit, étudiants et autorités ont chanté, ri et dansé. Et c’était justement l’objectif de Toussaint Koudoro et de toute l’Ucao : mettre leur art au service de la distraction pour le mieux être de ceux qui savent profiter d’évènements comme le festival Olatomi.

 

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