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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 22:02

Parakou.jpg  (Rayonnement anémique d’une ville à statut particulier du Bénin)

D'après un commentaire de Dino Adohouéto

L’aventure de la municipalité avec le régime du Changement lui aura été moins souriante qu’espérée. Si les politiques de développement sont à peine mises en œuvre, ce sont surtout les grands travaux annoncés dans la ville qui sont rangés aux placards. Le sport sec et l’aéroport international ne sont pas encore sortis de terre. Ne revenez surtout pas sur le projet de la construction d’un stade de 25 milles places et d’une salle de conférence. Shut ! On n’en parle pas.

Parakou, la troisième ville à statut particulier de notre pays est laissée à son triste sort. Le dossier du port sec s’enlise et celui de l’aéroport peine à décoller. Que dire alors du stade de 25000 places, de la salle de conférence, d’une grande salle de spectacle ? De toutes les façons, par les temps qui courent, l’on peut aisément se passer de loisirs... Pour les dossiers du port sec et de l’aéroport de Tourou, on s’en était fait une raison depuis ; de la poudre aux yeux.

L’axe de la mort, l’autre casse tête de a pauvre cité

Ce qui fait moins rigoler les Parakois est la route tristement baptisée l’axe de la mort, celle qui part du carrefour Trois Banques et qui va à la radio Déma, sortie nord de la ville. Cette route qui passe au cœur de la ville est très utilisée par les Parakois. Mais à son étroitesse, s’ajoutent d’autres faits qui facilitent des carambolages souvent mortels. C’est une voie inter-états très empruntée par les camions en partance pour le haut nord ou le Niger.  Malgré l’exigüité de cette voie, il n’est pas rare de voir des camions tomber en panne au beau milieu de la route ; et cela peut durer des heures. Comme la plupart des voies de Parakou, c’est une voie qui n’est pas éclairée la nuit. Sans oublier les véhicules en transit communément appelés les « Venus de France ». L’on se demande à quoi carburent les chauffeurs de ces voitures quand ils sont au volant ? Alors qu’on est en pleine agglomération, nos Lewis Hamilton cascadeurs ne lèvent pas le pied quand ils sont de sortie. Certaines sources prophétisent que le financement pour construire l’axe de la mort en double voie est pratiquement bouclé. Cependant, les travaux ne démarreront pas avant Janvier 2014.

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