Paralysie des activités académique à l’Université de Parakou : L’Uneup fait le geste défendu

Personne n’aurait cru que cette union des étudiants de l’Université de Parakou irait aussi loin pour défendre les droits de la communauté universitaire de Parakou. Pourtant, c’est ce qu’elle a fait au mépris du désintéressement dont a fait montre les autorités en charge de la gestion de la seconde université publique du Bénin.

Les raisons

Après maintes rencontres avec l’autorité rectorale de l’université de Parakou (Up), les dirigeants de l’Uneup n’ont pas obtenu gain de cause. Pourtant, les réclamations de cette institution de l’up étaient jugées fondées par certaines autorités de l’université. Ainsi, après un premier mouvement de grève avorté pour donner plus de temps au recteur Simon Akpona, Franck Adéyèmi, le président et ses autres collègues sont revenus à la charge hier en paralysant toute l’université. Hier matin donc, tous les étudiants de l’Université éparpillés devant leurs amphithéâtres présentaient un regard qui chante les mêmes vœux. Démarrer à date pressante, les cours à la nouvelle faculté de lettres et de sciences humaine promise pour l’université, étudier dans une université totalement éclairée la nuit sont les principales réclamations. Mais le mouvement de grève initié et réussi par l’Uneup ne concerne pas seulement ces points. Le blocage des soutenances à la Faseg et à l’Iut, l’inexistence d’un cyber à l’interne font aussi partie des exigences. La grève prévue pour 48h prend fin ce jour. Mais ire face à leur responsabilité. Cela signifie donc que la non satisfaction de ces différents points entraineront d’autres grèves pareilles.

Et alors ?

Tous les regards sont maintenant tournés vers Simon Akpona.