Pascal I. Koupaki prépare son baptême politique à Parakou

Le ministre d’état Koupaki, depuis on investiture à la tête de l’Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau (Udbn) n’a pas encore fait son baptême de feu politique. Aussi, le prépare t-il pour la cité des Kobourou. Mais déjà, les interrogations fusent de partout et s’articulent autour de la réelle stratégie de ce technocrate reconvertie en politicien.

La reconversion de Pascal Koupaki continue d’étonner le commun des béninois. Comme si cette démarche ne devrait rien changer à son mode habituel de vie, le président de l’Udbn s’est abstenu jusque là de partir à la conquête de ce qui lui revient de droit dans le monde politique béninois. Chose curieuse quand on sait que c’est la règle en matière politique au bénin. Koupaki en fera t-il exception ? Certainement pas. Le peu de temps laissé depuis sa présidence du parti n’aura donc servi qu’à préparer son coup de force. Et pour cause, l’Udbn prépare déjà la première sortie de son leader pour le nord est du pays. Cette stratégie qui sent l’empreinte de Koupaki semble ne pas être compris par les béninois. Pourquoi aurait-il abandonné le sud, où il peut s’assurer  une plausible popularité pour le nord conquis à la faveur d’autres ? Serait-ce un pur folklore ? ou encore le ministre d’état serait-il en mission pour Yayi ou serait-il plutôt entrain de préparer son propre avenir politique ? Plus que jamais fermé, Pascal Koupaki laisse filtrer peu d’informations sur ses projets. Pourtant, certaines sources affirment qu’il sera dans le bénin septentrional pour installer les coordinations départementales de l’Udbn à Parakou, N’Dali et Pèrèrè. Cette sortie sera la première pour un homme qui s’est tout le temps occupé d’autres choses que de la politique.

Cette première expérience que ses collaborateurs préparent avec une rigueur extrême sur le terrain lui servira à coup sûr pour les jours à venir. Mais de quoi parlera le président Koupaki aux jeunes du nord, de développement, de prospérité partagée ou de changement ? La réalité est que la marge de manœuvre de Koupaki est fortement réduite par son appartenance au régime Yayi. De près ou de loin, il devra payer une partie de la copie. Tout son discours devra donc tourner autour d’un nouvel espoir pour la jeunesse béninoise. C’est la seule boussole qui donnera une direction au navire Koupaki. Autrement, ce serait une pirogue destiné à la noyade.